Zerouali: «L’agression dont j’ai été victime, je ne l’ai pas vue dans les films d’horreur»

Abdelhak Zerouali toujours sous le choc, après l'agression criminelle.

Abdelhak Zerouali toujours sous le choc, après l'agression criminelle. . dr

Abdelhak Zerouali est sous le choc, après la violente agression qu’il a subie quand deux criminels armés d’épées l’ont abordé à proximité d’El Walja, à Salé, dans la nuit de mercredi à jeudi. Une agression qui dépasserait en cruauté les films d’horreur, selon l’acteur.

Le 28/08/2015 à 13h30

«Je n’ai jamais senti la mort aussi proche», confie Abdelhak Zerouali, dans une déclaration ce vendredi matin à Le360. En effet, l’acteur l’a échappé belle... Il a été abordé, dans la nuit de mercredi à jeudi, par deux bandits de grand chemin, armés d’épées, à proximité du complexe artisanal, El Oulja, à Salé.

«A première vue, j’ai cru qu’il s’agissait de deux fans comme il m’arrive souvent d’en croiser. Mais quelle ne fut ma surprise quand les assaillants, après m’avoir accosté, sortent de leur voiture munis de deux épées plus hauts que leurs tailles en se dirigeant vers moi», raconte l’artiste, la voix brisée.

«Ma tentative d’échapper à leur poigne n’a fait que les enrager davantage au point que l’un d’entre eux s’est jeté sur mon pare-brise et que l’autre a forcé les portes de ma voiture, ne me laissant aucun recours en dehors de l’usage de mes cordes vocales pour appeler au secours», explique l’acteur.

«Alertés par mes cris, quelques automobilistes se sont arrêtés mais à environ 150 mètres du théâtre de l’agression tellement ils avaient peur d’être agressés à leur tour», ajoute l’artiste.

L’arrêt de ces voitures n’a pas empêché les deux assaillants de continuer à intimider l’acteur, en saccageant sa voiture. Ce n’est qu’après l’arrivée de quelques braves jeunes automobilistes que le pire a été évité. Armés de courage, ces jeunes passants ont réussi à desserrer la poigne et Abdelhak Zerouali a pu, enfin, regagner son domicile mais non sans séquelles.

«L’agression que je viens de subir, je ne l’ai pas vue dans les films d’horreur», confie l’acteur à Le360, ajoutant n’avoir jamais vécu une situation pareille depuis qu’il habite à Salé voilà quarante ans.

Par Ziad Alami
Le 28/08/2015 à 13h30