Aéronautique: Le secteur confirme sa montée en puissance

Ce dernier semestre de l’année sera stratégique pour le secteur aéronautique en termes de développement, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce 1er septembre, soulignant que la récente mise en place des contrats de performance avec l’Etat coïncide avec la montée en régime de plusieurs opérateurs. En effet, Simra Maroc, filiale de la branche activités industrielles du groupe Segula Technologies, vient d’officialiser une extension de son unité de production à Nouaceur. L’objectif de l’industriel est de doubler sa taille actuelle, de 2400 m2, pour passer à 5300 m2 dès cette rentrée. Même si aucun détail n’a filtré sur le montant de l’investissement, l’entreprise table d’ores et déjà sur une croissance prévisionnelle de 10% de son business pour cette année.

Même son de cloche chez NSE Maroc, filiale de NSE Holding spécialisée dans le câblage et la maintenance électronique aéronautique, qui annonce la finalisation d'engagements pour un développement de ses activités et de ses installations industrielles sur son site de Nouaceur. NSE Maroc envisage de diversifier son portefeuille métier et entend donc étoffer son effectif et lancer un nouvel atelier de près de 2000 m2. Et ce n’est pas tout. Le Français les Ateliers de la Haute Garonne (AHG) envisage également d’implanter, à MidParc, une nouvelle unité industrielle de 2000 m2 qui devrait passer, dès 2016, à une envergure deux fois plus importante.

«Ces projections sont surtout permises par la visibilité que viennent de s’offrir les industriels sur la problématique foncière», explique un membre du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS). Toutefois, L’Economiste fait remarquer que, si les investissements observent une montée en régime, ce n’est pas le cas des performances du secteur à l’export. En effet, à fin juillet dernier, le secteur a enregistré un recul de 2,2% en valeur de ses expéditions à l’étranger, dépassant de peu les 4 milliards de DH, selon les statistiques de l’Office des Changes. Les opérateurs espèrent un redressement de la tendance dès 2016.