FDCG: la BAM revoit les règles de placements

Siège de Bank Al-Maghrib à Rabat.

Siège de Bank Al-Maghrib à Rabat. . DR

Revue de presseKiosque360. Un arrêté du Bulletin Officiel modifie en profondeur les mécanismes du Fonds collectif de garantie des dépôts. Les détails.

Le 30/08/2015 à 21h51

D’après le Bulletin Officiel du 28 août, dont L’Economiste relaye l'information dans son édition du 31 août, le Fonds collectif de garantie des dépôts (FCDG) diversifie ses sources de financements. L’arrêté en question modifie et complète la circulaire de Bank Al-Maghrib relative aux modalités de financement, de gestion et d’intervention du Fonds.

Le FDCG est désormais tenu d’investir au minimum 60% de ses ressources dans des actifs liquides garantis par L’Etat, ressources jusqu'ici essentiellement placées dans les bons du Trésor. Constituées en 1996, les ressources du fonds sont un coussin de sécurité pour venir en aide aux banques en difficulté. Le fonds disposait, en 2014, d’une taille de 18 milliards de DH, soit moins de 3% des dépôts éligibles.

Longtemps géré par la BAM, il sera désormais administré par la société marocaine de gestion de fonds de garanties des dépôts bancaires (SGFG) établie au premier trimestre 2015. La société devra aussi piloter le fonds de garantie des dépôts dans les banques participatives, dès que ces établissements seront opérationnels. La société gestionnaire pourra faire appel à des souscripteurs supplémentaires ou émettre des emprunts obligataires en cas d’insuffisance de moyens pour indemniser les déposants. Elle peut également accorder des prêts à titre préventif ou prendre une participation de capital dans un établissement de crédit en difficulté. Elle peut d’ailleurs aussi être nommée administrateur provisoire d’une banque en difficulté, comme c’est le cas aujourd’hui pour l’Union marocaine des banques.

Enfin, le fonds participe aussi au soutien des petites et moyennes entreprises. Le FCDG placera une partie de ses cotisations (3,6 milliards de DH en 2016) dans le fonds de soutien pour le financement des PME.

Par Sanae El Asrawi
Le 30/08/2015 à 21h51