Grandes surfaces: En avant les promos!

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Revue de presseKIOSQUE360. Le secteur de la grande distribution multiplie, depuis quelque temps, les campagnes promotionnelles. Comment les opérateurs parviennent-ils à garder un équilibre en baissant les prix de leurs produits ? Réponses.

Le 22/05/2015 à 02h55

L’approche du mois sacré de Ramadan se fait déjà ressentir dans les magasins qui multiplient les campagnes promotionnelles. Dans son édition de ce vendredi 22 mai, l’hebdomadaire La Vie Eco note que ces campagnes concernent tous les types de produits proposés par ces distributeurs. Et le journal de se poser la question de savoir à quel point ceux-ci parviennent à maintenir un équilibre en vendant des produits à -20% ou -50% du prix de vente initial.

Selon l’un des opérateurs du secteur, ces campagnes promotionnelles seraient motivées par le désir de gagner des parts de marché supplémentaires. D’ailleurs, ajoute-t-il, la grande distribution ne détiendrait que 7% du marché global de la consommation. Aussi, les acteurs du secteur craignent le pire avec la multiplication des supermarchés de proximité. Les campagnes promotionnelles permettent donc d’attirer plus de clients et de mieux écouler la marchandise grâce à des prix hautement attractifs.Evidemment, les opérateurs ne se lancent pas aveuglément dans ces campagnes qui, en fait, concernent, la plupart du temps, des produits proches de la date de péremption ou provenant, pour ce qui est des fruits et légumes frais, du circuit informel. Par ailleurs, entre une onéreuse campagne de publicité et une campagne promotionnelle, le choix est vite fait. Pour preuve, de nombreux opérateurs ont décidé de baisser le budget consacré à la pub.

Du coté des fournisseurs, le discours n’est pas le même. Ils seraient, selon un acteur du marché, obligés de réduire leurs marges pour accompagner ces campagnes promotionnelles. Pire encore, en cas de refus de collaboration, leurs produits sont déréférencés. Comme quoi, le bonheur des uns ne fait pas forcément celui des autres. Espérons que le consommateur, au moins, y trouve son compte.

Par Karim Belmoudden
Le 22/05/2015 à 02h55