Le budget public retrouve l’équilibre

La Trésorerie générale.

La Trésorerie générale. . DR

Revue de presseKiosque360. Selon les dernières statistiques de la Trésorerie générale du royaume, les recettes ordinaires encaissées jusqu’à fin septembre 2015 couvrent les dépenses éponymes. Une première!

Le 21/10/2015 à 01h32

«Budget: l’embellie se dessine». C’est le titre qu’a choisi L’Economiste, dans sa livraison du 21 octobre, pour traiter les dernières statistiques de la Trésorerie générale du royaume au 3ème trimestre 2015. Et il faut reconnaître que les chiffres sont inédits: les recettes ordinaires encaissées par l’Etat couvrent les dépenses ordinaires. Du coup, le déficit public, qui ressort à fin septembre à 29,2 milliards de dirhams (contre 34,8 milliards) un an auparavant, ne résulte que des dépenses d’investissement.

Le solde ordinaire du Trésor affiche un excédent de 2,2 milliards de dirhams contre un déficit de 6,9 milliards à fin septembre 2015. Comme le rapporte L’Economiste, «c’est bien évidemment l’effet de décompensation du carburant: les charges de compensation ont plongé de 47,5%». Autre paramètre néanmoins important: la réduction des dépenses de fonctionnement. L’Etat a visiblement réduit son train de vie pendant les neuf premiers mois de l’année. Les charges communes ont baissé de 31%, mais aussi les dépenses englobant l’assistance technique, les missions à l’étranger et les transferts aux établissements publics et organismes de prévoyance sociale. Selon le quotidien, cela s’explique pour l’essentiel par la réduction des concours à la Caisse marocaine des retraites (CMR) aux divers établissements publics et aux comptes spéciaux du Trésor. L’économie se chiffre à 1,1 milliard de dirhams pour une dépense globale de 38,7 milliards de dirhams. «C’est dire le coût de la non réforme du système de retraite», commente le quotidien.

Du côté des recettes ordinaires, L’Economiste rappelle qu’elles s’inscrivent malgré tout en légère baisse de 0,4%. Cela s’explique par le recul des recettes douanières, mais aussi par le déficit des versements de monopoles et participations de l’Etat: «L’OCP a réduit de moitié sa contribution alors que l’Etat n’a pas misé un dirham». Heureusement que les recettes de la fiscalité domestique ont été plus qu’honorables.«Budget: l’embellie se dessine». C’est le titre qu’a choisi L’Economiste, dans sa livraison du 21 octobre, pour traiter les dernières statistiques de la Trésorerie générale du royaume au 3ème trimestre 2015. Et il faut reconnaître que les chiffres sont inédits: les recettes ordinaires encaissées par l’Etat couvrent les dépenses ordinaires. Du coup, le déficit public, qui ressort à fin septembre à 29,2 milliards de dirhams (contre 34,8 milliards) un an auparavant, ne résulte que des dépenses d’investissement.

Le solde ordinaire du Trésor affiche un excédent de 2,2 milliards de dirhams contre un déficit de 6,9 milliards à fin septembre 2015. Comme le rapporte L’Economiste, «c’est bien évidemment l’effet de décompensation du carburant: les charges de compensation ont plongé de 47,5%». Autre paramètre néanmoins important: la réduction des dépenses de fonctionnement. L’Etat a visiblement réduit son train de vie pendant les neuf premiers mois de l’année. Les charges communes ont baissé de 31%, mais aussi les dépenses englobant l’assistance technique, les missions à l’étranger et les transferts aux établissements publics et organismes de prévoyance sociale. Selon le quotidien, cela s’explique pour l’essentiel par la réduction des concours à la Caisse marocaine des retraites (CMR) aux divers établissements publics et aux comptes spéciaux du Trésor. L’économie se chiffre à 1,1 milliard de dirhams pour une dépense globale de 38,7 milliards de dirhams. «C’est dire le coût de la non réforme du système de retraite», commente le quotidien.

Du côté des recettes ordinaires, L’Economiste rappelle qu’elles s’inscrivent malgré tout en légère baisse de 0,4%. Cela s’explique par le recul des recettes douanières, mais aussi par le déficit des versements de monopoles et participations de l’Etat: «L’OCP a réduit de moitié sa contribution alors que l’Etat n’a pas misé un dirham». Heureusement que les recettes de la fiscalité domestique ont été plus qu’honorables.

Par Fahd Iraqi
Le 21/10/2015 à 01h32