Le Forum de Paris sous le signe de la relance de la coopération

Albert Mallet, président fondateur du Forum de Paris

Albert Mallet, président fondateur du Forum de Paris . DR

Revue de presse L’édition 2015 de cette grand-messe qui réunit chaque année, dans la capitale économique du Royaume, hommes politiques, chefs d’entreprises et décideurs de tous bords, revêt aujourd’hui un caractère particulier compte tenu du contexte actuel dans lequel elle se tient. Les détails.

Le 04/02/2015 à 07h49

C’est aujourd'hui mercredi 4 février que se tient la 6ème édition du Forum de Paris-Casablanca Round. L’édition 2015 de cette grand-messe, qui réunit chaque année dans la capitale économique du Royaume hommes politiques, chefs d’entreprises et décideurs de tous bords, se tient aujourd’hui dans un contexte inédit. En effet, Le Maroc et la France viennent d'ouvrir une nouvelle page dans leur coopération bilatérale, après plusieurs mois de brouille ayant, entre autres, entraîné la suspension de la coopération judiciaire entre les deux pays. La tenue du Forum de Paris-Casablanca Round vient appuyer ce contexte de relance. Espace de dialogue et d'échange, le forum est devenu aujourd'hui le rendez-vous incontournable de figures et acteurs économiques et politiques de divers horizons, souligne L’Economiste dans sa livraison du 4 février 2015. La nouvelle édition du Forum de Paris-Casablanca Round se propose de réfléchir sur les grandes mutations de ces dernières années.

Dialoguer pour construire «En plus de donner du sens à un monde désorienté, l’édition 2015 est porteuse d’espoirs dans la mesure où elle revient sur un monde qui n’est pas perdu, mais qui invente ses nouveaux modèles et repères», écrit le quotidien. Pour Albert Mallet, président du forum, cette édition a aussi une particularité: celle de dialoguer pour construire. De son côté, Christian de Boissieu, ancien président du Conseil d’analyse économique et un des principaux intervenants du forum, loue la stratégie du Maroc. «Le Royaume a l’intelligence de s’ancrer davantage dans le Sud, sans divorcer du Nord. Cette bigamie économique est une bonne option stratégique», souligne-t-il. De son côté, Mohamed El Kettani, président du groupe Attijariwafa Bank, souligne qu’il est primordial pour les entreprises marocaines souhaitant tenter l’aventure africaine de prendre en compte la dimension culturelle dans leur stratégie. Notons que de grandes figures de divers horizons se succèderont à la tribune tout au long de la journée pour étaler leur vision sur les défis du monde actuel.

Par Ismail Benbaba
Le 04/02/2015 à 07h49