Logement social: Al Omrane s’allie aux petits promoteurs immobiliers

L'offre en logements ne correspond pas aux attentes urgentes des Marocains

L'offre en logements ne correspond pas aux attentes urgentes des Marocains . DR

Revue de presseKiosque360. Al Omrane veut relancer le programme de logement à 140.000 DH, destiné aux ménages à faible revenu. Pour ce faire, l’opérateur va signer, aujourd’hui, à Rabat, une convention avec l’Union nationale des petits promoteurs immobiliers.

Le 08/07/2015 à 03h21

Al Omrane renouvelle son engagement auprès des ménages à faible revenu, rapporte L’Economiste dans sa livraison de ce mercredi 8 juillet. Il faut dire qu’après plusieurs partenariats dans le privé, le groupe cherche aujourd’hui à diversifier ses alliances. Les promoteurs de petite taille qui ne font pas partie de la FNPI disposent d’un énorme potentiel pour dynamiser ce créneau, soutient Badr Kanouni, le président du directoire du groupe. Ce partenariat vise donc à donner un coup de pouce au logement à 140.000 DH, en vue de satisfaire la demande. Soulignons que ce créneau n’est pas couvert par les grands acteurs du secteur qui se sont, en général, rabattus sur le logement social à 250.000 DH, plus porteur. L’Economiste fait observer que, même si la conjoncture immobilière n’est pas favorable, Al Omrane a néanmoins réussi à tirer son épingle du jeu. Ainsi, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 5 milliards de DH lors de son précédent exercice.

L’entreprise a investi 6,13 milliards de DH en 2014 et a pu mettre en chantier 26.743 logements et 81.473 unités de mise à niveau urbaine. On note également l’achèvement d’autres projets, notamment 30.964 unités de production nouvelle et 63.216 unités de mise à niveau urbaine. Pour cette année, le groupe envisage de débloquer 6,3 milliards de DH pour la réalisation de 35.000 nouvelles unités de production. De même, 69.000 opérations de mise à niveau urbaine sont prévues en 2015. Al Omrane prévoit la finalisation de 41.000 unités propres à la société et 66.000 pour le compte de l’Etat. «Le taux de réalisation est fort concluant», estime le président du directoire. Concernant l’état d’avancement des programmes de villes sans bidonvilles, plus de 85% des ménages recensés en 2004 ont pu être recasés, souligne le journal. Toutefois, selon la direction, le nombre enregistré au début du programme, qui est de 270.000 familles, s’est nettement accru pour atteindre aujourd’hui 380.000, ce qui ramène le taux de réalisation du groupe à moins de 70%.

Par Ismail Benbaba
Le 08/07/2015 à 03h21