Loi sur les délais de paiement: la CGEM s’impatiente

Le360

Revue de presseKiosque360. La Confédération des entreprises marocaines attend avec impatience l’intégration du nouveau projet de loi sur les délais de paiement dans le circuit législatif. Son impact sur les relations économiques entre les différents intervenants sera en effet important.

Le 17/01/2016 à 23h48

Bien que le projet d’amendement de la loi sur les délais de paiement soit fin prêt, il tarde à intégrer le circuit législatif. Un retard qui n’est pas du goût de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 18 janvier.

D’après le journal, ce dossier figurait sur l’agenda du Conseil d’administration de la Confédération, vendredi 15 janvier dernier. L’instance patronale a fait de ce projet son cheval de bataille pour couper court aux aberrations relatives aux délais de paiement. D’ailleurs, la Confédération patronale a insisté pour intégrer, dans ce nouveau texte, les entreprises et établissements publics qui n’ont rien à envier aux sociétés privées en termes de retards de paiement.Cité par L’Economiste, Fayçal Mekouar, vice-président de la CGEM, a déclaré que «les entreprises et établissements publics seraient soumis aux mêmes dispositions que les entreprises privées, soit à des délais de 60 et 90 jours».

Il faut dire que ce nouveau texte ne sera pas appliqué dans son intégralité dès sa sortie. «La généralisation de la loi pourra s’étaler sur 2 ans, voire trois ans. Cela sera discuté au Parlement. Il faut accorder un temps d’adaptation à certains secteurs d’activité», a en effet souligné le vice-président de la Confédération

Par Mouna Qacimi
Le 17/01/2016 à 23h48