Propriété immobilière: Casablanca, ville la plus chère du Maroc

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Revue de presseKiosque360. La capitale économique se positionne en tête du classement baromètre de l’immobilier Mubawab avec 16.276 dirhams le mètre carré, pour l’achat d’un appartement. Les grandes villes du Maroc enregistrent également de fortes demandes pour les grandes superficies.

Le 14/10/2015 à 01h12

Ce n’est pas nouveau, Casablanca est la ville la moins abordable, notamment concernant l’immobilier. Un statut qu’elle confirme encore en ce mois de septembre dans le baromètre de l’immobilier Mubawab. Libération, dans son édition du mercredi 14 octobre, s’intéresse à l’évolution du marché de l’immobilier et nous apprend ainsi que, pour acheter un appartement dans la ville blanche, il faudra débourser en moyenne 16.276 dirhams le mètre carré. «Sans grande surprise, c’est dans la capitale économique que les prix affichés des appartements dans l’ancien sont les plus élevés, à 16.276 DH le mètre carré en ce mois de septembre», précise en effet le quotidien.

Le site professionnel indique également que, sur les trois derniers mois, le prix des appartements a augmenté de presque 3% en trois mois, avec des variations selon les régions. Ainsi, le quotidien francophone nous apprend par exemple qu’à Fès, le prix moyen a connu une baisse de 3%, soit la plus forte baisse enregistrée durant ce mois. A Marrakech, par contre, les prix ont augmenté de 3% en moyenne sur la même période. Rabat a terminé le trimestre en hausse, contrairement à Tanger et Agadir.

Dans les grandes villes du Royaume, poursuit la même source, de fortes demandes ont été enregistrées pour les grandes superficies dépassant la moyenne de 115 m², exception faite de la capitale du Souss, dernière depuis six mois consécutifs.Malgré cela, la ville du Détroit souffre ces deux dernières années, selon Mubawab. Des signes de crise apparaissent alors que les nouvelles constructions se font très rares. «La conjoncture marocaine est plutôt à la baisse et il n'y a pas de demande de la part des investisseurs étrangers dans le privé» souligne le baromètre. Malgré cela, les prix ne baissent pas vraiment, conclut Libération.

Par Mohamed Darouiche
Le 14/10/2015 à 01h12