Royal Air Maroc: qui est réellement le nouveau PDG

Montage Le360

Abdelhamid Addou dispose d'une longue expérience dans le secteur du tourisme, à travers ses passages à l'ONMT et à SAEMOG. De quoi réjouir ceux qui appelaient à plus de synergie entre la RAM et le secteur. En prime, il connaît aussi très bien le monde des grandes entreprises.

Le 07/02/2016 à 09h59

Ce sont bien les professionnels du secteur du tourisme qui devraient se réjouir de la nomination de Abdelhamid Addou comme PDG de la RAM. Depuis quelques années déjà, plusieurs d’entre eux appelaient à plus de synergie entre la compagnie aérienne et le secteur du tourisme afin que celui-ci atteigne les objectifs que lui fixe la Vision 2020.

Le profil de Abdelhamid Addou devrait sans aucun doute faire l’unanimité dans ce secteur. En effet, ce lauréat de l’Ecole Mohammédia des ingénieurs (EMI) a une longue expérience dans le secteur du tourisme. Entre 2008 et 2013, il a été à la tête de l’Office national marocain du tourisme (ONMT). Il a à la fois participé à la mise en œuvre des mesures prévues dans la Vision 2010, mais aussi à l’élaboration, puis le lancement effectif de la Vision 2020.

Mais si Abdelhamid Addou connait bien le secteur du tourisme, il maîtrise également les rouages des grandes entreprises de la taille de la RAM. Il a en effet entamé sa carrière en 1997 à Procter & Gamble avec la casquette de directeur des ventes pour la région. Cinq ans plus tard, il rebondit à Coca-Cola Compagny comme directeur marketing au Maroc, avant de rejoindre Méditel en 2005 comme responsable de la Business Unit en charge des B2B.

Après avoir quitté l’ONMT, Abdelhamid Addou s’était fait discret quelques mois avant d’être nommé PDG de Diana Holding. Entre 2014 et aujourd’hui, l’ingénieur en «ponts et chaussées» dirigeait la société d’aménagement de la station balnéaire d’Essaouira Mogador (SAEMOG), dont il devait redresser la situation après qu’elle a connu des difficultés financières.

Aujourd’hui, il est appelé à de nouvelles fonctions à la Royal Air Maroc dont il devra accélérer le développement et, surtout, en améliorer l’image auprès des Marocains, mais aussi des étrangers. Pour ce faire, il devrait s’appuyer sur son importante connaissance du secteur touristique qui reste déterminant dans l’activité de la RAM.

Par Younès Tantaoui
Le 07/02/2016 à 09h59