Transport et logistique: le Maroc futur connecteur de l'Afrique ?

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Revue de presseKiosque360. Jusqu'au 27 novembre, la capitale du royaume accueille le premier Congrès africain dédié aux transports et à la logistique. Un événement, porté par Aziz Rebbah, qui ambitionne de développer ces secteurs sur le continent.

Le 26/11/2015 à 09h50

Actuellement, toute l'Afrique est à Rabat. Du moins nombre de ses ministres, venus directement de Guinée-Conakry, Djibouti, Côte d'Ivoire ou encore du Sénégal. Pour quelle raison ? Le premier Congrès africain des transports et de la logistique (CATL-2015), nous informe “Aujourd'hui le Maroc” dans son édition du 26 novembre. Le thème de cette rencontre s'articule autour de la thématique: “Pour la création d'écosystèmes logistiques régionaux”.

Ce congrès, qui a débuté mercredi et se poursuivra jusqu'au 27 novembre, est marqué par la tenue de plusieurs panels ayant pour thèmes “Intégration et écosystèmes logistiques”, “Partenariats pour une croissance partagée”, “Réformes institutionnelles, capital immatériel et leadership”, “Technologies” et “Connectivité”.

L'évènement porté par le ministre du Transport, Aziz Rebbah, a par ailleurs été inauguré par le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, la preuve sans doute “de l'engagement indéfectible de Sa Majesté le roi en faveur d'une coopération Sud-Sud (…) et d'approfondir davantage les relations bilatérales liant le Maroc à l'Afrique”, selon son discours inaugural.

Quel est l'objectif du Maroc en accueillant cette rencontre? Mettre son savoir-faire en logistique, un secteur porteur de croissance, de richesse et d'emplois, au profit d'un continent émergent et sceller ainsi des partenariats dynamiques, le tout dans un esprit “gagnant-gagnant”.

Un savoir-faire marocain renforcé depuis 2010 grâce au lancement de la Stratégie nationale de la logistique qui vise, entre autres, une croissance additionnelle du PIB de 0,5%, soit une valeur ajoutée directe de 20 milliards de dirhams et la création d'environ 96.000 emplois d'ici la fin du programme. Encore faudrait-il trouver de nouveaux marchés!

Par Fayçal Ismaili
Le 26/11/2015 à 09h50