Une solution italienne pour les marchands ambulants 

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Revue de presseKiosque360. Le dossier des marchands ambulants est devenu très problématique ces dernières années. L’UDCA aimerait bénéficier de l’expérience italienne dans ce sens. Elle a aussi présenté un projet pilote.

Le 31/03/2015 à 08h42

Quelques jours seulement après la demande du souverain de revoir le projet relatif au programme national de restructuration des marchands ambulants, l’affaire a connu un nouveau rebondissement vendredi dernier. En effet, le quotidien Les Eco de ce mardi 31 mars, nous informe qu’une réunion s’est tenue à Abruzzio en Italie, entre l’Union démocratique des commerçants et artisans (UDCA) et la Confédération des commerçants italiens afin de trouver une solution aux marchands ambulants. La rencontre s’est soldée alors par la signature d’une convention entre les deux parties ayant pour objectif le développement d’un modèle pour que les marchés populaires deviennent plus structurés et modernisés.

Selon la présidente de la Confédération des commerçants italiens, Marisa Tiberio, il ne reste que la validation des autorités marocaines pour que les Italiens mettent le savoir-faire à la disposition de cette population. De son côté, Fouad El Khatabi, SG de l’UDCA estime que ce modèle est une belle occasion pour structurer cette activité et qu’il défendra ce projet jusqu'à sa validation. L'UDCA, qui regroupe à travers tout le pays 80 000 commerçants dont 60% sont des marchands ambulants, sollicitera aussi l’intervention du roi dans ce dossier.

Cependant, le projet des Italiens paraît un peu ambitieux. Globalement, il propose des structures métalliques sur plusieurs étages avec des parkings, des cafés et des espaces de jeux pour enfants. Il serait aussi question que les commerçants deviennent propriétaires du fonds de commerce et qu’ils pourront par la suite louer leur espace. Quoi qu'il en soit, en Italie ce modèle est une réussite et repose sur 40 ans d’expérience, selon la publication. Cela dit, il y a des règles à respecter afin de bénéficier de l’emplacement, les commerçants italiens doivent avoir une autorisation et un registre de commerce. Reste à voir si ce modèle peut être calqué au Maroc.

Par Karim Belmoudden
Le 31/03/2015 à 08h42