"L’article de Borzou Daragahi, "Spectre of Isis used to erode rights in Morocco' (ndlr, Un Spectre d’Isis pour éroder les libertés au Maroc) publié le 4 janvier, dépeint une image fausse du Maroc en se basant uniquement sur des généralisations vagues, non sous-tendues par des faits", ainsi a attaqué Edward Gabriel, ex-ambassadeur du Maroc converti en lobbyiste, le droit de réponse à un article du quotidien britannique qui l'a reproduit dans son édition du 12 janvier. Le président du Morrocan American Policy Center (MAPC) estime que l'article du FT est bourré de contradictions sachant que dans ce même papier où le royaume est présenté comme un pays sans liberté, un des manifestants cités dit clairement: "C’est inimaginable dans quelque pays arabe que ce soit, nous pouvons manifester de la sorte et nous pouvons nous exprimer librement". Et à Edward Gabriel d'enchaîner: "Vos lecteurs devraient savoir par exemple, qu'un projet de loi visant à renforcer la liberté de la presse est en cours; que plusieurs réformes judiciaires adoptées l'année dernière ont été saluées par les défenseurs des droits de l'homme; et que le Maroc est l'un des rares pays de la région où des organisations telles que Human Rights Watch et Freedom House agissent librement. L'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) cité par M. Daragahi n’est qu'une parmi des dizaines existant au Maroc. Les réformes sont sûrement en cours, mais le Maroc est un chef de file reconnu dans le monde arabe en matière de droits humains, de droits des femmes et de liberté religieuse, et pour bien d’autres raisons."
Par Le360
Le 13/01/2015 à 17h30
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