La vérité sur le lieu de résidence de Ali Lmrabet

DR.demainonline

Le journaliste franco-marocain continue sa campagne de désinformation pour défendre son statut de résident au Maroc et donner du sens à sa grève de la faim à Genève. Dernière trouvaille: un document du Consulat marocain, faussement interprété…

Le 26/07/2015 à 17h53

Dans un article publié sur son site «demainonline», le journaliste franco-marocain prétend démentir «la version du ministère de l’Intérieur» qui considère Ali Lmrabet comme un résident en Espagne. Pour ce faire, le journaliste qui prétend poursuivre une grève de la faim à Genève (depuis déjà plus d’un mois) pour obtenir un certificat de résidence à Tétouan, produit une attestation du consulat général du royaume du Maroc à Barcelone. Mais alors que le document officiel se contente de souligner que Ali Lmrabet «a résidé en Espagne jusqu’en octobre 2011», l’intéressé veut interpréter cette motion comme une preuve irréfutable qu’il réside depuis cette période au Maroc…

Pourtant, ce document ne prouve en aucun cas que le franco-marocain n’est plus immatriculé dans le consulat général de France à Barcelone. «Il y a de fortes chances qu’il soit répertorié en qualité d’expatrié français sur les registres du consulat», nous explique une source diplomatique aguerrie aux rouages consulaires. Cette hypothèse est d’autant plus plausible que l’adresse fournie par le Franco-marocain, en qualité d’administrateur de son site hébergé en France «demainonline», se trouve bien en Espagne.

Son lieu de résidence en Espagne est d’ailleurs facilement vérifiable sur la fiche technique de «demainonline» selon WebStrator. Et c’est dans cette même adresse à Barcelone que réside toujours son épouse et c’est bien dans cette ville que ses enfants sont scolarisés. Ali Lmrabet aurait ainsi abandonné son domicile conjugal pour résider chez son père à Tétouan… Bien évidemment, non!

L’entourage de Ali Lmrabet est d’ailleurs catégorique. Alors que celui-ci prétend avoir déménagé définitivement au Maroc en novembre 2011, ses proches savent que sur ces quatre dernières années, il en a passé près de trois entre sa maison à Barcelone et Paris. Il n’a été au Maroc que pour des courts séjours dont le dernier remonte à mai dernier, soit juste avant de se rendre à Genève pour une conférence organisée par France Libertés, avant d’y prolonger son séjour devant le siège des Nations Unies en décrétant une grève de la faim. L’insistance d’Ali Lmrabet d’obtenir, par la pression médiatique, un certificat de résidence chez son père – alors qu’il n’y a pas droit – reste incompréhensible. Si ce n’est cette volonté de faire le buzz et d’attirer les médias pour se donner l’image d’une victime d’un régime envers lequel il éprouve tant de hargne…

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 26/07/2015 à 17h53