Loubna Abidar s’excuse d’avoir menacé de demander l’asile politique

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Loubna Abidar s’excuse d’avoir posé un ultimatum aux responsables politiques en menaçant de demander l’asile politique, après avoir dénoncé l’indifférence des autorités marocaines suite à l’agression qu’elle aurait subie le 5 novembre à Casablanca.

Le 07/11/2015 à 09h34

Dans un post publié sur sa page Facebook, Loubna Abidar s’excuse d’avoir menacé de demander l’asile politique, suite à l’agression qu’elle aurait subie le 5 novembre à Casablanca. « Je m’excuse d’avoir demandé l’asile politique. J’étais dans un état hystérique. J’ai senti du mépris et j’ai réagi à chaud». L’actrice marocaine a également publié d’autres photos de ses blessures sur le réseau social, tout en affirmant qu’elle se porte mieux. « Je remercie tous ceux qui ont pris de mes nouvelles. Je vais mieux, Dieu merci ». 

Cette déclaration fait suite à un entretien accordé à nos confrères d’Aljarida24, vendredi 6 novembre, dans lequel l’héroïne de «Much Loved» donne un ultimatum aux responsables politiques marocains et menace de demander l’asile politique si elle n’est pas reçue par une personnalité «haut placée» dans les 48h. «En tant qu’actrice internationale, je mérite d'être sous protection policière (…) Si on ne veut pas de moi au Maroc, il y a d’autres pays qui voudraient bien m’accueillir. », avait-elle ajouté.

Pour rappel, Loubna Abidar a affirmé avoir été agressée dans une vidéo publiée ce vendredi sur Facebook. Elle a également fait part de l'indifférence à laquelle elle aurait été confrontée, autant dans un commissariat de police de Casablanca que dans les cliniques privées de la ville. «Les médecins, les cliniques et les commissariats ont refusé de m’accueillir. Je suis allée au grand commissariat de Casablanca en pleine nuit et on m'a reçue avec des rires. Le policier a dit : «Enfin, Abidar a été frappée !».

Seulement, cette version a été démentie par les autorités. Dans un communiqué, la préfecture de police de Casablanca nie en bloc les accusations de l'actrice marocaine et explique que les autorités compétentes se sont comportées avec professionnalisme avant de poursuivre : «Loubna Abidar est venue nous voir au commissariat d’Anfa le vendredi 6 novembre à 2 heures du matin et lorsqu’on lui a demandé de nous donner plus de détails sur les faits, elle a refusé. Elle a également refusé le PV officiel. Elle a préféré attendre les résultats de l’examen de santé avant que nous ne rédigions notre PV. Chose que nous avons acceptée».

Par Rania Laabid
Le 07/11/2015 à 09h34