Après les attentats de Tunis, le Maroc relève l’état d’alerte à son plus haut niveau

Une des patrouilles de Hadar déployées à l'aéroport Mohammed V de Casablanca.

Une des patrouilles de Hadar déployées à l'aéroport Mohammed V de Casablanca. . BRAHIM TAOUGAR - LE360

Revue de presseKiosque360. L’attentat terroriste qui a visé, mardi 24 novembre à Tunis, un bus transportant des agents de la garde présidentielle a poussé les services marocains à revoir à la hausse le niveau d’alerte et à se tenir prêts pour affronter toute menace potentielle.

Le 26/11/2015 à 09h00

L’agression terroriste perpétrée contre un bus de la garde présidentielle tunisienne, mardi 24 novembre, sur le boulevard Mohammed V à Tunis, a provoqué une véritable levée de boucliers sécuritaire au Maroc. Cette agression revendiquée par Daech et qui a fait 12 morts, a en effet amené les services marocains à relever le niveau d’alerte au plus haut point, comme le révèle “Al Massae”, dans son édition de ce jeudi 26 novembre.

«Les agressions de Tunis mettent les services marocains en état d’alerte maximale», titre “Al Massae”, révélant que de nouvelles mesures ont été prises en prévision de toute tentative pour attenter à la sécurité du royaume, dont l’annulation des congés des responsables sécuritaires.

Par la même occasion, indique “Al Massae”, il a été procédé au renforcement du dispositif de surveillance et de contrôle des frontières marocaines, notamment au niveau des aéroports et des ports, pour empêcher toute tentative d’infiltration de terroristes à l’intérieur du royaume.

Parallèlement au resserrement du tout sécuritaire autour des frontières, les services nationaux redoublent d’efforts dans leurs investigations sur les sites jihadistes et les réseaux sociaux, notamment ceux utilisés déjà par des suspects arrêtés à travers lesquels les dirigeants de l’organisation terroriste Daech avaient coutume de communiquer ses instructions, relève encore “Al Massae”.

Pendant ce temps, des mesures drastiques ont été prises pour renforcer les contrôles autour des représentations diplomatiques étrangères, des établissements scolaires, ainsi que les lieux de grandes fréquentations touristiques et les institutions publiques nationales.

Par Ziad Alami
Le 26/11/2015 à 09h00