Ban Ki-moon: le Secrétaire général de l'ONU prévoit une visite au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a émis le vœu de visiter le Maroc en mars prochain. Mais pour mieux se préparer à sa venue, le royaume a sollicité un ajournement de quelques semaines.

Le 11/02/2016 à 23h01

Cette visite du numéro 1 des Nations Unies au Maroc, la première du genre au Maghreb, s'inscrit dans le cadre des efforts du royaume pour un règlement pacifique, politique et durable du conflit du Sahara marocain que l'Algérie a créé, il y a quarante ans, pour déstabiliser le royaume. L'acharnement et l'entêtement d'Alger, déplorés par la communauté internationale, ont non seulement instauré une vive tension dans la région mais, de même, honteusement nui aux aspirations des peuples de la région quant au processus maghrébin d'intégration socio-économique.

Dans son édition de ce vendredi 12 février, Akhbar Al Yaoum rappelle que la visite de Ban Ki-moon aura lieu quelques semaines après le lancement, par le roi Mohammed VI, d'un vaste plan de développement des Provinces sahariennes marocaines, pour un investissement de près de 77 milliards de dirhams.

Selon le journal, qui ne cite cependant pas ses sources, Rabat aurait demandé que le déplacement de Ban Ki-moon soit repoussé au moins de juillet.Mercredi, le Conseil de sécurité a d'ailleurs loué les efforts du responsable onusien pour trouver une solution "consensuelle au conflit". Le rapport de Ban Ki-moon sur cette question devrait être publié en avril prochain. Le porte-parole de l'ONU s'est, pour sa part, refusé à fournir la date exacte de ce voyage, se contentant d'indiquer que les deux parties étaient en contact pour établir son calendrier. "Le principe de cette visite est acquis", a d'ailleurs affirmé le collaborateur de Ban Ki-moon.

Interrogé par Akhbar Al Yaoum, l'expert marocain Khalid Chiat estime que le numéro 1 de l'ONU est le bienvenu si son objectif consiste à "rapprocher" les antagonistes et à parvenir à une solution consensuelle.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 11/02/2016 à 23h01