Benkirane reçu vendredi à Paris par François Hollande

Les relations avec la France se sont nettement réchauffées depuis la visite de Manuel Valls au Maroc, le 9 avril dernier.

Les relations avec la France se sont nettement réchauffées depuis la visite de Manuel Valls au Maroc, le 9 avril dernier. . DR

Le Chef de gouvernement Abdelillah Benkirane, sera reçu vendredi après-midi à Paris par le président français François Hollande, au lendemain des travaux de la 12ème session de la Haute commission mixte de coopération bilatérale, qui s'ouvre ce jeudi 28 mai.

Le 28/05/2015 à 16h30

"Il est prévu que le chef de gouvernement soit reçu en audience à l'Elysée vendredi après-midi par le président français", a déclaré un membre de la délégation marocaine participante à cette rencontre de haut niveau. Les travaux se tiennent sous la co-présidence du Premier ministre Manuel Valls et de son homologue marocain sous le signe du "renouveau" avec de "nouvelles perspectives pour donner plus de substance à la relation bilatérale", souligne-t-on du côté français.

Pas moins de dix ministres accompagnent Abdelillah Benkirane à Paris. Outre le volet politique qui sera marqué par la signature d'une vingtaine de conventions bilatérales, notamment sur le numérique, les banques, les énergies renouvelables, le champ religieux, l'aspect économique occupera une place privilégiée, un forum devant regrouper parallèlement des membres de la CGEM et leurs homologues du MEDEF.

Les jalons d'une coopération triangulaire Maroc-France-Afrique seront posés avec l'ouverture d'une ligne de crédit de 25 millions d'euros destinés à la promotion de la petite et moyenne entreprise. La France souhaite pouvoir bénéficier de la plateforme bancaire mise en place par le Maroc en Afrique pour consolider ses actions dans le cadre d'un partenariat “gagnant/gagnant”.

A Matignon, on estime que cette réunion de haut niveau est l’occasion de "dépasser les difficultés des mois précédents". Mais les observateurs notent la persistance de nuisances émanant de parties hostiles à cette réconciliation.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 28/05/2015 à 16h30