Catherine Graciet, nouveau guide de Zakaria Moumni

Désespéré par la révélation des desseins sonnants et trébuchants de son entreprise, meurtri par la réconciliation entre le Maroc et la France ainsi que par la décoration par l’Etat français de son prétendu tortionnaire, Zakaria Moumni est désormais un instrument de choix pour toutes les parties hostiles aux intérêts du Maroc. Les services algériens viennent d’entrer en ligne pour essayer de réanimer son dossier et l’utiliser pour nuire à la réputation du royaume, alors qu’il ne s’agit que d’une tentative avortée d’un escroc notoire qui a voulu racketter l’Etat marocain de la somme de 4.9 millions d’euros.

Pour convaincre Moumni de rouler pour eux, les services du pays voisin lui ont envoyé Catherine Graciet. «Elle vient de prendre attache avec Zakaria Moumni pour lui proposer un conseil en communication dans sa démarche hostile contre le royaume», apprend Le360 de sources parisiennes. Catherine Graciet est une ancienne journaliste freelance qui s’est reconvertie en auteur de livres commandés traitant des régimes qui ont maille à prendre avec Alger. Son tropisme algérien est un secret de polichinelle. Durant les quelques mois où elle a résidé au Maroc, elle entretenait des relations très assidues avec un diplomate algérien à Casablanca. Cet «agent traitant» a d’ailleurs changé de poste dès le départ de Catherine Graciet du Maroc.

L’entrée fracassante des services algériens dans l’instrumentation de Zakaria Moumni vient confirmer le dépit que ressent le pays voisin à voir les relations entre Rabat et Paris reprendre leur cours normal après une année de tensions diplomatiques. Leurs intérêts convergent avec l'un des marionnettistes de Moumni, en l’occurrence Moulay Hicham qui, pour faire du buzz autour de la version espagnole de son livre, a mis à contribution son réseau de journalistes madrilènes pour relayer «l’affaire Moumni» dans les médias ibériques. Maintenant que Moumni se fait de nouveaux amis parmi les agents algériens, il ne faudrait pas s’étonner de le voir faire son apparition dans les médias d’Alger. Le tout avec le consentement du prince auto-banni…

La tentative de réanimation de Zakaria Moumni par les services algériens montre à quel point dans ce pays, les parties hostiles au Maroc manquent d’arguments et s’accrochent même à des feuilles mortes dans l’espoir de contrarier les intérêts du royaume. Leurs efforts sont d’avance voués à l’échec, car la messe est dite pour Zakaria Moumni. Et elle a même été célébrée avec une légion d’honneur.