Démissions à l’USFP: l’hemorragie continue…

Tarik Kabbage (2ème à partir de la gauche), présidant une réunion de son parti Al-Badil Addimocrati (l'Alternative Démocratique).

Tarik Kabbage (2ème à partir de la gauche), présidant une réunion de son parti Al-Badil Addimocrati (l'Alternative Démocratique). . Dr

Revue de presseKiosque360. Nouvelles démissions en cascade au sein de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Ce sont, cette fois, cinq membres influents du Conseil municipal d’Aït Melloul estampillés USFP qui ont quitté la barque socialiste.

Le 31/07/2015 à 22h08

Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), ne devrait pas voir la vie en rose. Les démissionnaires rejoignant Al-Badil Addimocrati (l'Alternative Démocratique), parti nouvellement créé par le courant de feu Ahmed Zaidi «Ouverture et démocratie», ne cessent de se muliplier pour renforcer la formation de Tarik Kabbaj.

Selon Al Massae, dans son édition du samedi-dimanche (1er-2 août), cinq membres du Conseil municipal d’Aït Melloul ont présenté leur démission de toutes les instances de l’USFP. «La lettre de démission collective, dont le journal détient une copie, est signée par les 1er, 2ème, 3ème et 5ème vice-présidents, ainsi que le président de la Commission de l’urbanisme. En revanche, le président du Conseil municipal n’a pas voulu leur emboiter le pas», précise le journal.

Les démissionnaires justifient leur entreprise par les dépassements qu’a connus le dernier congrès régional. «Le premier secrétaire de l’USFP a surpassé les organes et structures du parti en accordant les pleins pouvoirs au président du Conseil municipal qui manque d’intégrité», poursuivent les frondeurs, cités par Al Massae. Et d’ajouter que le président du conseil municipal d’Aït Melloul a dissout la section locale et nommé des personnes n’ayant aucun lien avec le parti, marginalisant les vrais militants.

Par ailleurs, les démissionnaires, ayant rejoint Al-Badil Addimocrati ont décidé de se présenter aux prochaines échéances électorales en tant qu’indépendants puisque n’étant pas parvenus à s’inscrire à temps sur les listes électorales au nom de leur nouveau parti.

Ces démissions s’ajoutent à bien d’autres ayant touché la région Souss-Massa-Drâa, après le départ de Tarik Kabbaj, maire d’Agadir, et confirment le malaise que vit le parti de la Rose, en passe d’être vidé de ses cadres et militants.

Par Abdelkader El-Aine
Le 31/07/2015 à 22h08