Des députés européens à Dakhla, tout un symbole!

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La réunion de la commission parlementaire mixte Maroc-UE, prévue mercredi à Dakhla, est un "témoignage politique fort", selon le co-président de cette commission, Abderrahim Atmoun.

Le 24/03/2014 à 11h37

La réunion de la commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne (UE), prévue mercredi à Dakhla, est un "témoignage politique fort" né dans le cadre de l'adoption et de la conclusion du récent accord de pêche avec l'UE, a déclaré, lundi à Rabat, le co-président de cette commission, Abderrahim Atmoun. Une délégation parlementaire européenne conduite par le député socialiste italien, Piere Antonio Panzeri, est arrivée, dimanche soir au Maroc, pour participer à Dakhla aux travaux de la 6e session de cette commission parlementaire mixte Maroc-UE. "C'est une reconnaissance, un acquis et un signe d'engagement (pour le dossier du Sahara) après l'accord de pêche", a estimé Atmoun, membre du bureau politique du PAM et conseiller à la Chambre des conseillers.

A noter que les adversaires du Maroc à Bruxelles ont tout fait pour faire capoter cet accord de pêche, estimant que le royaume dilapide ses ressources de mer. Mais la pugnacité, la persévérance et la justesse de la cause du Maroc ainsi que les efforts de sa diplomatie parlementaire auxquels a participé Atmun, ont fait échouer le plan de l'Algérie et de ses acolytes. Le Maroc a prouvé, chiffres à l'appui, la stratégie de développement mise en place depuis des décennies dans cette région.

La délégation parlementaire européenne a été reçue, ce lundi, par les présidents des deux chambres du Parlement, Karim Ghellab et Mohamed Biadillah avant de rencontrer des membres du gouvernement dont son chef, Abdelilah Benkirane. Dans une déclaration à Le360, Piere Antonio Panzeri a estimé que la réunion de Dakhla est "importante. Elle couronne la récente conclusion de l'accord de pêche de 5 ans, qui va développer quantitativement nos relations. A Dakhla, nous allons lancer une déclaration appelant à la construction de l'Union du Maghreb arabe (UMA)", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 24/03/2014 à 11h37