DGSN: Hammouchi en finit avec l’héritage de Rmil

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST, fait de la moralisation de la fonction de police une priorité absolue.

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST, fait de la moralisation de la fonction de police une priorité absolue. . DR

Revue de presseKiosque360. Le patron de la Direction générale de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, a décidé de se débarrasser des unités de la police de l’environnement. En cause, une déviation de la stratégie de travail qui lui a été fixée au départ.

Le 15/09/2015 à 20h55

Le plan de restructuration de la Direction générale de la sûreté nationale se poursuit avec détermination. Après le travail de mise à niveau des ressources humaines, le processus de moralisation de la fonction policière, la mise à disposition de nouveaux moyens dont des moyens de transport relookés pour une meilleure visibilité, le patron de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, s’attaque au dossier de la police de l’environnement, créé sous l’ère de son prédécesseur Bouchaïb Rmil.

«Hammouchi en finit avec l’héritage de Rmil et démantèle les unités de la police de l’environnement», révèle Al Massae dans son édition de ce mercredi 16 septembre. En effet, «il s’est avéré que cette police de l’environnement, dont la tâche consistait à verbaliser les contraventions touchant au tissu environnemental et à enregistrer les plaintes déposées à cet effet par les citoyens, a dévié de la stratégie de travail qui lui avait été fixée au départ», indique Al Massae.

«Des instructions fermes ont été données par la Direction générale de la sûreté nationale pour mettre un terme au travail des unités de la police de l’environnement », poursuit la même source qui explique que cette décision a été prise après que la nouvelle direction s’est rendu compte de l’inefficacité des prestations fournies par cette police qui avait d'abord été mise en place à Rabat, Casablanca et Mohammédia, avant d’être généralisée à d’autres villes.

«Les éléments qui opéraient au sein de ces unités et étaient reconnaissables à leur tenue portant l’inscription "police de l’environnement", ont été affectés à d’autres services», poursuit Al Massae en rappelant que cette police avait bénéficié de stages de formation à l’Institut royal de police et de moyens de travail logistiques et scientifiques importants.

Par Ziad Alami
Le 15/09/2015 à 20h55