Eau: le Maroc et le Sénégal tirent la sonnette d'alarme

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). . DR

Face au réchauffement climatique qui se fait particulièrement ressentir en Afrique, le Maroc et le Sénégal ont mis en garde, ce mercredi 27 mai lors d'un colloque organisé à Rabat, contre le risque d'une pénurie d'eau dans les prochaines années, appelant à une "meilleure gestion de cette ressource".

Le 27/05/2015 à 20h41

La problématique de l'eau a été au centre d'un colloque organisé ce mercredi après-midi à Rabat en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Maroc et celui du Sénégal.

Le colloque, qui se tient sous la co-présidence de Nizar Baraka et de la présidente du CES-Sénégal, Mme Aminata Tall, a abordé les principaux thèmes: "Les mécanismes et stratégies pour atteindre la 7ème cible des OMD et faire du droit à l’eau une réalité" et "La gestion intégrée des ressources en eau au Maroc et au Sénégal".

M. Baraka a rappelé à cette occasion le besoin de remettre à jour le code marocain relatif à la gestion de l'eau. Le président du CESE a jugé intéressante la création d'une commission interministérielle marocaine chargée de la problématique de l'eau.

"Il faut, a-t-il ajouté, redoubler de vigilance". "Nous sommes appelés à mieux maîtriser, à court terme, la gestion de l'eau, notamment celle en rapport avec la question des deux extrêmes, c'est-à-dire les conséquences du réchauffement de la terre. Nous serons confrontés aux cycles alternatifs, à la fois des inondations et de la sécheresse", a-t-il souligné.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 27/05/2015 à 20h41