Fuites de documents diplomatiques: Première réaction officielle

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Revue de presseKiosque360.La fuite de documents diplomatiques marocains classés secrets n’est, semble-t-il, qu’une manigance de plus du régime algérien qui, décidément, ne lâche pas prise. La fuite de ces correspondances de hauts diplomates marocains a suscité un tollé. Mbarka Bouaida tire l’affaire au clair.

Le 05/11/2014 à 06h55

La fuite de documents diplomatiques marocains classés secrets n’est, semble-t-il, qu’une manigance de plus du régime algérien qui, décidément, ne lâche pas prise. En 40 ans, il a déboursé une somme astronomique pour financer sa guéguerre diplomatique contre le voisin marocain, une guéguerre notamment focalisée sur la question du Sahara. La fuite de ces correspondances de hauts diplomates marocains a suscité un tollé. Mbarka Bouaida tire l’affaire au clair.

Invitée au «Club L’Economiste», la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la Coopération n’a pas hésité à pointer du doigt Alger, accusée d’être l’instigatrice de cette guerre électronique ciblant le Maroc. «L’opération, exécutée par des pro-polisario avec le soutien de l’Algérie, vise à mettre les bâtons dans les roues de la diplomatie marocaine et à contrer les avancées enregistrées par le Royaume en matière de défense de son intégrité territoriale », souligne ainsi Mbarka Bouaida, citée par le journal Assabah dans sa livraison de ce mercredi 5 novembre.

La ministre déléguée a rappelé que la guerre électronique contre le Maroc avait débuté en mars dernier et «ne cible pas uniquement le département des affaires étrangères», relevant que les contenus et dates des documents fuités ont été sournoisement modifiés.

Manigances en chaîne

Ces manigances, «superfétatoires» et «ostentatoires», n’auront aucun impact sur «l’équilibre de la diplomatie marocaine», a cependant assuré Mbarka Bouaida en faisant savoir qu’elle avait déposé une plainte à ce sujet auprès de l’instance onusienne et que l’administration avait publié un communiquer sur Twitter à propos de ces violations.

Au sujet de la crise diplomatique entre Rabat et Alger, Mbarka Bouaida ne mâche pas ses mots. Pour elle, le voisin de l’Est persiste à entretenir la «guerre froide», et le Maroc ne trouve pas de véritable interlocuteur au sein d’un régime algérien ambigu, qui s’acharne à multiplier ses campagnes hystériques contre le Royaume. Une pratique qui ne fait que prendre de l’ampleur à l’approche de chaque rendez-vous organisé autour du Sahara au niveau de l’ONU.

Et de conclure que le règlement de la question des frontières n’obéit pas à un agenda unilatéral. La stratégie de la fuite en avant qu’adopte l’oligarchie militaro-politique algérienne pourra-t-elle encore une fois sauver ce régime au bord de la déroute?

Par Hicham Alaoui
Le 05/11/2014 à 06h55