Hillary Clinton souhaite voir Benkirane rempiler pour un 2e mandat

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Revue de presseKiosque 360. La candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, a formulé le souhait de voir Benkirane rempiler à l’issue des législatives du 7 octobre. Elle estime que le gouvernement marocain, dirigé par un "parti islamiste modéré", est une expérience réussie dans la région.

Le 05/02/2016 à 02h39

«L’expérience marocaine devrait constituer un modèle pour des pays qui n’ont pas réussi à intégrer des islamistes modérés dans leur gouvernement à la suite du printemps arabe». Telle est la déclaration faite par la candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, qui a formulé le souhait de voir le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, rempiler à l’issue des prochaines élections législatives pour un deuxième mandat, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce vendredi 5 février.

Et de préciser qu'une étude du Centre méditerranéen des études stratégiques a donné le parti Justice et développement (PJD) grand favori pour remporter les prochaines législatives, «non pas uniquement grâce à la popularité de son secrétaire général, mais aussi en raison du soutien de l’administration américaine et de l’Union européenne».L’étude du Centre, publiée au cours de la semaine dernière sous le titre «pourquoi le PJD gagnera en 2016», affirme en effet que la candidate démocrate à la maison blanche soutient le PJD dans la perspective de coopérer avec des islamistes modérés en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.Cette thèse, défendue par Hillary Clinton, est également soutenue par des membres de la Commission européenne, ajoute encore l’étude du Centre méditerranéen des études stratégiques.

Par ailleurs, rappelle le quotidien, la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, avait déclaré que «le Maroc, dont le gouvernement est dirigé par un parti islamiste, était un partenaire privilégié, notamment en matière de lutte contre le terrorisme». Lors d’une précédente rencontre avec le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, la responsable européenne avait ainsi souligné que «la confiance constituait la pierre angulaire des relations entre le Maroc et l’Union européenne».

Par Mohamed Younsi
Le 05/02/2016 à 02h39