L’absentéisme des dirigeants politiques handicape l’action du Conseil de Casablanca

BRAHIM TAOUGAR - LE360

Revue de presseKiosque360. Et si l’on expulsait le SG de l’UC du Conseil de Casablanca? L’ancien maire de la ville de Casablanca, Mohamed Sajid, ainsi que beaucoup d’autres leaders politiques, sont menacés d’expulsion, en raison de leur absence récurrente des travaux du Conseil.

Le 03/05/2016 à 18h40

Plusieurs dirigeants politiques sont menacés d’expulsion du Conseil de la ville de Casablanca, à l’instar de l’ancien maire et secrétaire général du parti de l’Union Constitutionnelle, en raison de leur absence récurrente des travaux du Conseil, fait savoir le quotidien Al Massae, dans sa livraison de ce mercredi 4 mai. Alors que l’article 76 de la loi au sujet des Collectivités territoriales stipule que la présence des membres est obligatoire lors des sessions, la liste des absents au Conseil de la ville de Casablanca compte plusieurs noms, dont certains connus pour être ceux de dirigeants au sein de leurs partis, écrit le journal. Selon la même loi, est considéré comme démis de ses fonctions tout membre n’ayant pas répondu à l’invitation du Bureau du Conseil trois fois successives ou encore cinq fois de manière interrompue, sans justification jugée valable par le Conseil, rappelle le journal. Depuis le début de ce mandat, explique le journal, des interrogations se sont posées quant aux raisons de l’absence récurrente de plusieurs hommes politiques, pourtant très actifs lors du mandat précédent, sachant que la présence des membres est l’une des garanties majeures d’une action communale efficiente, dans la mesure où le Conseil est responsable des décisions pour le développement de la grande ville de Casablanca. Selon l’article 99 du règlement interne, conclut Al Massae, les membres présents à l’une des sessions du Conseil doivent signer une liste de présence, bien avant le début des travaux et ce, pour s’assurer du quorum valable. A défaut, le président du Conseil se trouve dans l’obligation de retarder la session d'une heure et, enfin, faute de quorum, de la reporter à une date ultérieure.

Par Mustapha Nouri
Le 03/05/2016 à 18h40