Les ministres du PJD non concernés par le remaniement?

Mohand Laenser et Abdelilah Benkirane, chef de gouvernement désigné.

Mohand Laenser et Abdelilah Benkirane, chef de gouvernement désigné. . DR

Revue de presseKiosque360. La question du remaniement ministériel continue de déchaîner les passions dans les sphères politiques. A en croire son entourage, Abdelillah Benkirane a refait plus d'une fois la liste des ministres à évacuer.

Le 19/04/2015 à 21h22

Sous le titre les "ministres PJD ne sont pas concernés par le remaniement", Al Ahdath Al Maghribia, de ce lundi 20 avril, assure que les "scénarios liés au remaniement continuent d'alimenter les débats dans les milieux politiques". Le quotidien rapporte, en se basant sur une "source proche" de Benkirane, que "des orientations ont été transmises à ce dernier allant dans le sens d'une option privilégiant un remaniement élargi qui toucherait uniquement la mouvance harakie". "Ce remaniement ne concernerait plus uniquement le remplacement" de Mohamed Ouzzine, mais concernerait d'autres ministres du parti de l'épi, peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

«Abdelillah Benkirane attend le retour du roi Mohammed VI pour que le remaniement, le 2ème de son gouvernement, soit annoncé officiellement. La liste a été déjà transmise (au Palais) et elle concernerait le remplacement de plus d'un ministre du Mouvement populaire». Citant l'entourage de Benkirane, Al Ahdath Al Maghribia assure que "la liste des futurs ministres à éjecter n'inclut aucun ministre actuel du PJD". Cette source a en outre catégoriquement démenti auprès du journal "l'existence d'une liste commune, qui regrouperait des candidats du MP et PJD". Si l'on croit le journal, ce sont les ministres harakis actuels qui paieront le prix de ce remaniement puisque assure-t-elle, ce sont "deux à trois ministres de cette tendance qui sont sur la selette".

En conclusion, Al Ahdath Al Maghribia affirme que le "remaniement en vue ne sera pas partiel mais élargi". Pourtant, Mohand Laenser a assuré à Le360 que "ce ne sont que des spéculations. Le dernier mot revient au roi et au chef du gouvernement".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 19/04/2015 à 21h22