L'USFP soutient le PAM dans la course à la présidence de la Chambre des conseillers

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Revue de presseKiosque360. L'USFP a lâché l'Istiqlal en décidant d'offrir ses cinq voix détenus au sein de la Chambre des conseillers au candidat du PAM en lice pour la présidence de cette seconde institution législative du Parlement marocain.

Le 09/10/2015 à 22h19

L'Istiqlal est également en course pour cette présidence à travers la candidature d'Abdessamad Kiouh, membre du Comité exécutif du parti et ancien ministre de l'Artisanat sous le premier gouvernement d'Abdelillah Benkirane.Le PAM devrait trancher ce vendredi tard dans la soirée en désignant Hakim Benchamas, président du Conseil national, son candidat officiel à la présidence de cette chambre. A rappeler que le scrutin qui départagera les candidatures de l'Istiqlal et du PAM pour présider les destinées de la Chambre des conseillers est prévu mardi 13 octobre. Le volte-face de l'USFP, au détriment de l'Istiqlal, son allié dans l'opposition, s'explique par le fait que Driss Lachgar a décidé d'opter pour "la stratégie de l'escalade" face aux pouvoirs publics, suivant "la même attitude réussie qu'a adoptée jusqu'ici Chabat pour replacer son parti sur l'échiquier politique", croit savoir Al Akhbar dans son édition de ce samedi 10 octobre.

"Lachgar pense sortir de la crise dans laquelle son parti se bat en adoptant cette tactique. L'USFP vit une baisse de moral suite aux mauvais résultats enregistrés lors des différentes élections". D'après le quotidien, des consultations ont eu lieu cette semaine entre les dirigeants du PAM et de l'USFP pour "coordonner leur position et déterminer les alliances" et ce à quelques jours de l'élection du nouveau président de la Chambre des conseillers.

L'USFP a donc opté pour Benchamas, a ajouté le journal, car ce choix lui rapporterait un gain celui d'un fort appui pour permettre à son conseiller Soufiane Khairat de se positionner à la Chambre des conseillers après y avoir perdu son poste de directeur de l'USFP. Ce scénario aurait été évoqué, entre autres, lors d'une récente réunion du bureau politique du parti de la rose où les partisans de Benchamas ont brandi la menace de l'escalade si celui-ci ne recevait pas le soutien nécessaire des socialistes en vue de son élection.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 09/10/2015 à 22h19