Missions étrangères: le niveau d’alerte relevé dans les centres linguistiques

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Revue de presseKiosque360. Face aux menaces chaque jour grandissantes de Daech, capable du pire comme les attaques chimiques, les missions étrangères au Maroc ont relevé leur niveau de vigilance, en particulier dans leurs centres linguistiques.

Le 12/02/2016 à 22h05

L’heure est au renforcement des contrôles dans les centres linguistiques rattachés aux différentes missions étrangères présentes au Maroc. «En application des dernières instructions qu’ils ont reçues pour relever leur degré de vigilance, ces centres ont accentué les procédures de contrôle d’identité et les fouilles des sacs et objets personnels de leurs visiteurs», rapporte Al Massae dans son édition de ce week-end des 13 et 14 février.

Par ailleurs, les services de renseignements militaires américains ont mis en garde contre les attaques désormais possibles sur tous les continents de l’organisation terroriste Daech. «Ils s’attendent à une recrudescence des attentats perpétrés par ce groupe et l’augmentation de leur violence», ajoute le journal. Ces craintes sont justifiées depuis qu’il a été prouvé que Daech possède bien des armes chimiques.

Des sources citées par le journal ont révélé que les centres et écoles de langues installées au Maroc ont renforcé leurs procédures d’accès. De même, le nombre d’agents de sécurité a été revu à la hausse dans ces structures. «Leur mission principale est de vérifier le contenu des bagages transportés par les visiteurs, en réponse à des instructions visant à relever le niveau d’alerte», ajoute Al Massae.

Selon le journal, un responsable de la CIA a affirmé que «le nombre et la puissance dévastatrice des attaques de l’organisation Daech allaient augmenter». Il a en outre mis en garde contre la création de filiales terroristes de l’organisation au Mali, au Bengladesh, en Tunisie et en Indonésie.

«Dans une interview accordée à une chaîne de télévision américaine, le directeur de la CIA a affirmé que Daech avait utilisé des gaz chimiques dans les zones de combat. Il a même évoqué la possibilité pour l’organisation terroriste de fabriquer elle-même de petites quantités de gaz chloré et de gaz moutarde», ajoute le journal.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 12/02/2016 à 22h05