Riposte royale aux manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc

Le roi Mohammed VI et Sanjeev Balyan, ministre d'Etat à l'Agriculture.

Le roi Mohammed VI et Sanjeev Balyan, ministre d'Etat à l'Agriculture. . DR

Revue de presseKiosque360. Sur instructions de la plus haute autorité du royaume, soit le souverain Mohammed VI, les partis politiques, majorité et opposition confondues, se sont réunis à la primature pour préparer une riposte ferme aux manœuvres insidieuses des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc.

Le 28/09/2015 à 22h29

L’heure est au resserrement des coudes pour faire bloc contre les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume. Les partis de la majorité et de l’opposition ont, pour une fois, mis de côté leurs divergences politiques et se sont retrouvés côte à côte, en ce lundi 28 septembre, à la primature pour examiner la riposte à apporter aux manœuvres tendancieuses orchestrées par des pays hostiles à la marocanité du Sahara.

«Sur instructions royales, Benkirane réunit les leaders des partis politiques», titre Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 29 septembre. «Le Sahara marocain était au cœur de ce conclave tenu au siège de la primature», indique le quotidien, précisant que les grands partis nationaux ont répondu présent à cette réunion d’urgence pour discuter des derniers développements du dossier saharien. Il s’agit, en l'occurrence, du Parti de l’Istiqlal (PI), du Parti Authenticité et modernité (PAM), du Rassemblement national des indépendants (RNI), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Mouvement populaire (MP), de l’Union constitutionnelle (UC), sans oublier bien entendu le parti au pouvoir, Justice et développement (PJD).

«Le caractère confidentiel de cette réunion d’urgence a ouvert la voie à différentes interprétations», relève le quotidien, évoquant, sans toutefois la nommer, une source partisane selon laquelle l’objet de ce conclave se rapporterait à la dernière tournée maghrébine du médiateur onusien Christopher Ross, entamée le 5 septembre dernier à Tindouf, et qui a conduit l’émissaire onusien à Madrid, Rabat, Alger et Nouakchott.

Selon Akhbar Al Yaoum, le médiateur onusien aurait proposé «l’idée d’une confédération à la Suisse» en guise de solution au conflit créé autour du Sahara marocain. Et de préciser que cette proposition a été catégoriquement rejetée par les autorités marocaines.

Pour précision, le projet de «confédération» est porteur des germes de «l’indépendance» et le Maroc ne saurait en aucun cas l’accepter puisqu’il comporte, sous son apparence faussement démocratique, le danger du «séparatisme» voulu par le lobby algéro-séparatiste.

Autre objectif réellement à l’origine de la réunion du lundi 28 septembre: le projet de reconnaissance de la pseudo «RASD» par le gouvernement social-démocrate suédois et son intention d’ouvrir une «représentation diplomatique sahraouie» à Stockholm.

«La participation des partis nationaux de gauche, dont l’USFP, répond à un besoin d’ouvrir des canaux de communication avec le parti social-démocrate suédois au pouvoir, afin de l’amener à revenir sur sa décision», précise le quotidien.

Mais voilà, l’objectif va au-delà du simple désir de communication puisque Rabat a réagi de manière vigoureuse à la manoeuvre du gouvernement suédois en décidant, comme l’a rapporté Le360, en exclusivité, lundi 28 septembre, le blocage du projet d’Ikéa Maroc, dont l’ouverture était prévue ce mardi 29 septembre à Zénata, à Aïn Sbaâ, à Casablanca.

Et ce n’est pas tout… Suite à une telle décision, le gouvernement suédois risque de mettre en danger tous ses intérêts au Maroc. On ne badine pas impunément avec l’intégrité territoriale du royaume. 

Par Ziad Alami
Le 28/09/2015 à 22h29