Sekkouri sanctionne les fonctionnaires impliqués dans l'affaire de harcèlement sexuel

Lahcen Sekkouri, ministre de la Jeunesse et des Sports.

Lahcen Sekkouri, ministre de la Jeunesse et des Sports. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le ministre de la Jeunesse et des sports a réagi fermement au scandale sexuel qui a secoué son département, il y a quelques jours. Suite à une enquête de l’Inspection générale, des mesures disciplinaires ont été prises contre toutes les personnes impliquées.

Le 05/02/2016 à 02h43

Lahcen Sekkouri n’y est pas allé de main morte avec les personnes impliquées dans le scandale sexuel qui a secoué son département, il y a quelques jours. Suite à une enquête de l’Inspection générale, les responsabilités ont été déterminées et plusieurs hauts cadres du ministère ont dû répondre de leurs actes.

Première surprise, selon Assabah qui rapporte l’information dans sa livraison du 5 février: l’enquête a révélé que le responsable régional du ministère, à Rabat, avait tiré les ficelles en poussant les plaignantes à accuser le délégué régional de harcèlement sexuel. Un règlement de compte qui a coûté son poste au cerveau de l’opération, puisqu’il a été muté à la Maison de jeunesse de la commune de Youssoufia, près du quartier industriel.

Othmane Makhoune, le délégué régional à la capitale administrative, y a de même laissé des plumes. Il a été transféré à l’Institut Moulay Rachid, à Maâmora, en tant que secrétaire général. Une mesure disciplinaire, en somme, puisque le haut cadre perd les avantages liés à son premier poste.

Le mouvement de mutations a aussi touché les plaignantes, qui avaient refusé de signer les procès-verbaux de l’Inspection générale et envoyé une lettre au ministre pour lui expliquer leurs raisons. Mais Lahcen Sekkouri n’a pas tenu compte de leur courrier et a signé la décision de leur transfert vers d’autres départements du ministère.

Et le journal de conclure que le ministre n’a ainsi exclu personne et a sanctionné toutes les parties impliquées dans ce scandale qui a terni l’image du ministère.

Par Ahmed Adoua
Le 05/02/2016 à 02h43