Trois séparatistes recherchés pour espionnage pour l’Algérie

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Revue de presseMobilisation tout azimut chez les services nationaux pour arrêter trois séparatistes de l’intérieur accusés d’espionner pour le compte du renseignement algérien.

Le 18/12/2014 à 07h27

Les services nationaux, tous corps confondus, mènent une course contre la montre pour arrêter trois dangereux séparatistes de l’intérieur soupçonnés d’espionner au profit de l’Algérie. Selon les premières informations divulguées par Al Massae dans son édition de jeudi 18 décembre, les suspects, de fidèles habitués des fameuses «universités d’été» de Boumerdes, auraient projeté des actes de provocation lors du match entre le Wifak Sétif (Algérie) et Auckland City (Australie), programmé au Complexe Moulay Abdellah à Rabat, dans le cadre du Championnat mondial des clubs (Mundialito). Le stratagème, vraisemblablement orchestré dans les locaux du Département algérien du renseignement et de la sécurité, DRS, consistait à infiltrer les trois agents discrètement parmi les supporters et, une fois dans le stade, arborer la fameuse bannière de la «RASD» sous les objectifs et les caméras de journalistes venus de différents horizons du monde retransmettre, en direct, le match.

Les services du contre-espionnage marocain avaient déjà eu vent du scénario destiné à mettre les services nationaux devant le fait accompli et prendre le monde entier pour témoin de «violations humanitaires» en faisant distribuer les photos des trois taupes à la solde du renseignement algérien devant l’entrée du Complexe Moulay Abdellah. Le jour du match, le dispositif de sécurité a été complètement verrouillé et la surveillance resserrée autour de tous les accès du stade par les éléments de la Sûreté nationale, passant du contrôle d’identité au fouillage des suspects, d’autant plus que les espions du fameux DRS voulaient s’infiltrer au sein des supporters de l’équipe des FAR.

«Les séparatistes recherchés ont été recrutés par les services de renseignement algériens, dans le cadre d’un vaste plan visant le Maroc et son intégrité territoriale», rapporte Al Massae, en révélant que les consulats algériens ont été équipés de matériel d’espionnage ultrasophistiqué. Toujours d’après Al Massae, ce nouveau plan anti-marocain viserait à recueillir le maximum d’informations sur les déplacements des hauts sécuritaires, les visites des grands amis du royaume, les sociétés de prospection pétrolière, les mouvements extrémistes et les activistes de la gauche radicale, et la scène politique nationale en général. Un plan qui, à l’évidence, dépasse le cadre des provocations orchestrées dans les provinces sahariennes du royaume. Mais là encore, il semble que l’Algérie veut passer à la vitesse supérieure en tissant, toujours selon Al Massae, un nouveau réseau d’espionnage en vue de la perpétration de nouveaux actes déstabilisateurs par l’intermédiaire d'ONG de «défense des droits humains sahraouis » dont la collusion avec les services de Medine, alias Tawfik, patron du fameux DRS algérien, n’est plus à démontrer.

Vu le rythme et les proportions des « universités » organisées ces derniers temps à Alger et à Tindouf au profit des séparatistes de l’intérieur, le voisin de l’est ne fait plus aucun mystère de sa volonté de « s’ingérer » dangereusement dans les affaires intérieures du royaume. Car, la formation, dispensée du côté de Boumerdes ou de celui de Tindouf, est tout sauf universitaire. Par ces universités, il ne s’agit pas, comme l’on peut s’y attendre, de dispenser un savoir, mais d’entraîner les bénéficiaires aux techniques de guérilla et à l’usage des nouvelles technologies de l’information pour faire de la propagande pro-séparatiste. En somme, un acte d’hostilité qui doit être affronté avec la plus grande fermeté. 

Par Ziad Alami
Le 18/12/2014 à 07h27