Un ex-repris de justice rejoint le PAM: colère des partisans

Mustapha Bakkoury, président du Parti authenticité et modernité (PAM).

Mustapha Bakkoury, président du Parti authenticité et modernité (PAM). . Brahim Taougar

Revue de presseKiosque360. L'adhésion au PAM d'un ex-conseiller communal a suscité l'ire des adhérents du parti à Oujda. La nouvelle recrue a été condamnée à la prison pour son implication dans une affaire liée à des dysfonctionnements en matière d'urbanisme.

Le 04/07/2015 à 01h57

Les partisans du Parti authenticité et modernité (PAM) ont manifesté leur colère après avoir été informés que l'un des impliqués dans un scandale immobilier et, qui plus est, condamné à une peine d'emprisonnement vient de rejoindre leur parti, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison de ce weekend (4-5 juillet). Selon la publication arabophone, l'ex-conseiller communal a continué à "exercer sa mission de façon normale sans que des mesures soient prises à son encontre par les services compétents".

Son adhésion au parti risque de créer des problèmes au sein de la formation politique, d'autant plus que le PAM compte parmi ses rangs de hauts cadres pouvant apporter une valeur ajoutée au paysage politique dans la capitale de l’Oriental, lors des prochaines échéances électorales", a déclaré au journal un des membres mécontents.

Et d'ajouter que le parti "n'a nullement besoin de figures connues par leur transhumance et qui n'ont rien apporté à la municipalité durant toute la période de leur mandat ", estimant que l'ouverture du parti sur ces personnes s'inscrit en faux avec ses principes et ses objectifs qui prônent la moralisation de la vie publique et appellent à donner la chance à de nouveaux cadres pour contribuer à la gestion de la chose locale et régionale voire même nationale.

La colère a gagné certains membres du mouvement populaire à Oujda, fief de la nouvelle recrue du PAM, selon la publication arabophone. Le secrétaire général du parti de l'Epi misait beaucoup sur lui pour conduire la liste du parti durant les prochaines élections communales après le retrait des puissants faucons du MP qui ont rejoint d'autres formations politiques.

Par Samir Chennaoui
Le 04/07/2015 à 01h57