Une méga étude pour mesurer la richessse globale du Maroc

DR

Dans son discours prononcé, ce mercredi, à l'occasion de la fête du trône, le roi Mohammed VI a demandé l'élaboration d'une étude destinée à établir la valeur globale des ressources du pays entre 1999 et 2013, jugeant inégale la répartition de ces ressources entres les citoyens marocains.

Le 31/07/2014 à 10h33

Dans son discours prononcé, ce mercredi, à l'occasion de la fête du trône, le roi Mohammed VI a demandé l'élaboration d'une étude destinée à établir la valeur globale des ressources du pays entre 1999 et 2013, jugeant inégale la répartition de ces ressources entre les citoyens. "En visitant les régions et en se déplaçant à travers le royaume, j'ai constaté des disparités entres les couches sociales. Ceratines catégories de la population ne profitent pas des ressources du pays contrairement à d'autres", a déclaré le souverain en se basant sur deux études de la Banque mondiale qui placent le Maroc en tête des pays africains qui possèdent d'énormes potentialités et ressources.

Le souverain a demandé au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et à Bank Al-Maghrib d'élaborer cette étude dont les "résultasts seront rendus publics à une large échelle". Le roi a affirmé qu'il attend de cette étude qu'elle pose un "diagnostic objectif de la situation, et qu'elle présente des recommandations pratiques pour son amélioration". Les conclusions de cette étude serviront ainsi de pistes pour améliorer les conditions de vie des citoyens.

Le roi a en outre affirmé que le Maroc a connu sous son règne un développement remarquable. Et de souligner que "le modèle de développement marocain a atteint un seuil de maturité qui habilite le royaume à adopter des critères avancés et plus pointus pour évaluer la pertinence des politiques publiques et la portée de leur impact effectif sur la vie des citoyens". "Le capital immatériel s'affirme, désormais, comme un des paramètres les plus récents qui ont été retenus au niveau international pour mesurer la valeur globale des Etats et des entreprises, d'autant que ce critère, a souligné le souverain, permet d'intégrer dans le mode de calcul les atouts qui n'ont pas été pris en compte dans les approches financières classiques". "La sécurité et la stabilité constituent le fondement de la production et de la richesse, de même que la confiance et la crédibilité sont essentielles pour stimuler l'investissement. Pourtant, on ne trouve nulle part trace de ces atouts dans la valeur globale des Etats", a relevé le roi Mohammed VI.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 31/07/2014 à 10h33