Affrontements à Dakhla, la provocation algérienne de trop!

Des séparatistes ont commis des actes de vandalisme, le 28 septembre, à Dakhla.

Des séparatistes ont commis des actes de vandalisme, le 28 septembre, à Dakhla. . DR

Revue de presseKiosque360. Un mois après leur retour de Boumerdes, au sud de l’Algérie, des nervis séparatistes téléguidés exploitent le décès d’un détenu «sahraoui» pour provoquer de violents troubles à Dakhla.

Le 30/09/2014 à 06h27

La ficelle était trop grosse pour passer inaperçue. Depuis la révélation de leur pot-aux- roses en août dernier, les séparatistes, partis faire leurs "Kalach" à l’université d'été de Boumerdes, ont toutes les difficultés du monde à exécuter leur énième "plan de déstabilisation", orchestré par leurs maîtres à Alger, relève Al Ahdath Al Maghribiya, dans son édition à paraître ce mardi 30 septembre. "Les citoyens ayant pris conscience de leurs stratagèmes, les séparatistes téléguidés peuvent maintenant savourer leur échec", martèle le quotidien, en référence aux violents incidents provoqués par ces nervis dans la ville de Dakhla, suite à l’annonce, dimanche dernier, du décès d’un détenu "sahraoui" à l’hôpital militaire de la ville. Il s’agit de Hassanah El Ouali, arrêté dans la foulée des actes de vandalisme ayant émaillé un match "amical" qui mettait aux prises les équipes de Mouloudia de Dakhla et de Chabab Mohammédia, en ce soir du 25 septembre 2011, au Stade Al Massira. "Les données disponibles font état de tentative d’exploiter ce décès par le Groupe de Boumerdès pour envenimer le climat et nourrir la tension à Dakhla, quoique que le détenu atteint d’une maladie chronique soit mort dans des circonstances somme toute normales, qui plus est, en présence des membres de sa famille", rapporte Al Ahdath. La même version des faits se trouve chez Al Massae. "Après le décès d’un détenu sahraoui, de violents affrontements éclatent entre des séparatistes et les forces de l’ordre", titre le quotidien, en pointant des activistes cagoulés qui ont mis ce décès à profit pour saccager des commerces et brûler des voitures.

Dakhla, le film des événements

"Ces affrontements ont eu lieu à proximité du 4ème Hôpilal militaire de Dakhla, où le défunt était admis depuis 5 jours, suite à l’aggravation de son état de santé", souligne Al Massae, en révélant que le défunt souffrait de diabète, de complications gastriques et de difficultés respiratoires. Seulement voilà, ce n’est pas de cet œil que l’ont vu des séparatistes en quête de la moindre occasion pour exécuter les ordres de leur sponsor algérien, moyennant des rémunérations très généreuses. "Les fauteurs de troubles ont mis le feu à des piles de pneus à longueur du boulevard Mohammed V, ainsi que la corniche de Dakhla, générant de géantes volutes de fumée noire de manière à perturber la vue des usagers de la route et autres piétons", relate Al Massae, qui cite des témoins se trouvant sur place au moment de l’éclatement des incidents. "C’est à ce moment-là que les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les fauteurs de troubles", explique le quotidien.

Arrestation de 17 séparatistes

"17 séparatistes ont été arrêtés, lundi matin, et 13 voitures saisies alors qu’elles voulaient se diriger vers Tindouf, via la frontière mauritanienne», dévoile Assabah, dans son édition du mardi 30 septembre. Les séparatistes voulaient au départ s’acheminer vers Tindouf, en traversant la frontière mauritanienne. Mais face au refus des autorités de Nouakchott, ils se sont dirigés vers une zone tampon connue sous le nom de Kandahar et ont pris à partie des chauffeurs de poids lourds marocains dans une vaine tentative de provocation. S’apercevant de cette machination, les autorités marocaines sont aussitôt intervenues pour remettre les provocateurs à leur place et permettre aux concitoyens de poursuivre leur chemin vers la Mauritanie. Pour rappel, des mesures draconiennes ont été prises dernièrement par les services marocains et leurs homologues mauritaniens pour renforcer le contrôle à leurs frontières respectives et empêcher d’éventuelles infiltrations de terroristes. Des mesures qui n’ont pas été pour arranger les "affaires" d’un front Polisario qui, au-delà de sa collusion avec toutes sortes de trafiquants (drogue, cigarettes, armes, voitures volées, êtres humains), profitait de la porosité de la frontière sud du royaume pour infiltrer ses terroristes.

Par Ziad Alami
Le 30/09/2014 à 06h27