Criminalité: Tcharmil au féminin

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Revue de presseKiosque360. La gent féminine peut elle-aussi être dangereuse, comme le rapportent Al Massae et Al Akhbar autour d'histoires d'agressions perpétrées par des femmes.

Le 22/10/2014 à 20h03

Un rasoir dans du coton. Cette assertion pourrait s’appliquer à trois jeunes filles impliquées dans deux différents crimes perpétrés récemment dans les villes de Kénitra et El Jadida. Selon Al Massae, dans son édition de ce jeudi 23 octobre, deux crimes odieux ont été perpétrés, séparément, à Kénitra et à El Jadida, par de jeunes femmes.

A Kénitra, cela se passait mardi dernier près d’un arrêt de taxis au centre ville. Les passants ont été surpris de voir deux jeunes femmes, armées de rasoirs, s’acharner sur un jeune homme. Lui ayant tailladé le corps en bonne et due forme, elles l’auraient laissé pour mort, gisant dans une mare de sang. Selon le quotidien, les deux jeunes femmes n’en seraient pas à leur premier coup d’essai, puisqu’elles seraient des reprises de justice. Elles auraient pris la fuite et seraient activement recherchées par la police qui a réussi à les identifier. Quant à leur victime, elle a été admise aux urgences dans un état critique.

A El Jadida, c’est une autre triste histoire de tcharmil au féminin que relate Al Akhbar qui rapporte qu’une femme âgée, quasiment impotente, était à la porte de son domicile en attendant qu’un fils des voisins lui ramène des provisions qu’elle lui avait commandées. C’est à ce moment-là qu’une mcharmla, dans un état anormal, l’aborde pour lui demander quelques dirhams. Devant le refus de la vieille femme, la jeune présumée criminelle s’est saisie d’un rasoir et l’a attaquée, lui occasionnant de graves blessures, notamment aux bras. L’intervention des voisins a toutefois été salutaire et la police est venue cueillir la jeune mcharmla.

Les statistiques en matière de criminalité attestent que près de 40% des crimes commis dans le pays sont attribués à des femmes. Mais, quant à la gravité des faits, les hommes gardent toujours la primauté. A moins que le tcharmil au féminin ne change la donne !

Par Fatima Moho
Le 22/10/2014 à 20h03