Deux jeunes brandissent le drapeau de l'Etat islamique à Settat

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Revue de presseKiosque360. Deux jeunes étudiants ont été arrêtés pour avoir brandi l’étendard noir de l’Etat islamique, lors d’une compétition sportive à Settat. La BNPJ mène l'enquête.

Le 14/07/2014 à 03h59

Au lendemain de l'annonce de la mise en place d'un plan d'alerte maximale face à des menaces terroristes, deux jeunes hommes ont brandi le drapeau de l’Etat islamique à Settat. L'affaire fait la Une de plusieurs journaux à paraître ce lundi 14 juillet. Akhbar Al Yaoum affirme qu’une équipe spéciale d’enquêteurs de la BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) a été dépêchée sur place, dès le 13 juillet, pour mener l’enquête. Au siège de la préfecture de police de Settat, les enquêteurs ont commencé à auditionner les deux étudiants sur les motifs qui les ont poussés à brandir le drapeau de l’Etat islamique lors d’une compétition sportive.

Annass apporte plus de précisions concernant les deux hommes arrêtés, affirmant qu’il s’agit de deux étudiants habitant Sidi Hajjaj (cercle de Benahmed, province de Settat). Agés de moins de 30 ans, ils étaient venus assister à une compétition sportive, dans une salle couverte, entre une équipe casablancaise et celle d’El Jadida. Les questions des enquêteurs ont été axées sur le fait d’exhiber le drapeau d’un mouvement islamiste, lors d’une compétition sportive, qui n’a rien à voir avec la politique, poursuit Annass.

Al Ahdath Al Maghribiya, qui affirme que les deux étudiants sont âgés de 24 ans, écrit que l’intervention de la police pour les arrêter a déteint sur l’ambiance de liesse qui prévalait dans les parages de la salle couverte. Et jusqu’à ce moment, personne n’est en mesure de dire pourquoi les deux prévenus ont agi de la sorte en exhibant le fameux étendard noir frappé de l'inscription "La Ilaha illa Allah". Car l’enquête est entourée de la plus grande discrétion. L'acte des deux étudiants est condamnable à plus d'un titre. S’il s’agit d’une blague, elle est de très mauvais goût. Et si c’est par sympathie pour les combattants de l’Etat islamique, ils risquent au moins une condamnation pour apologie du terrorisme.

Par Fatima Moho
Le 14/07/2014 à 03h59