Ils volent la voiture d'un gendarme sous le nez de la police!

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Revue de presseKiosque360. La voiture d'un gendarme a été volée à proximité d'un barrage de police, à Souk Larbaâ. Le gendarme en question était descendu retirer de l'argent d'un guichet automatique en laissant son véhicule en marche, avec une jeune fille à bord.

Le 05/06/2015 à 04h12

La police de Souk Larbaâ a ouvert une enquête au sujet du vol de la voiture d'un gendarme. Un vol qui s'est fait dans des circonstances mystérieuses. Selon l'édition d'Al Akhbar de ce vendredi 5 juin, le gendarme, en service à la brigade de Souk Larbaâ et accompagné du chef de brigade de Lalla Mimouna, a garé sa voiture devant un guichet automatique pour retirer de l'argent. Le guichet étant situé au centre ville et à proximité d'un barrage de police, le gendarme ne s'est pas méfié et a laissé le moteur de la voiture en marche, lors même qu'une jeune fille se trouvait à bord, affirment les sources d'Al Akhbar.

Mal lui en a pris. En un clin d'oeil, un inconnu s'était déjà emparé de la voiture pour rouler à tombeau ouvert à destination de Mecharaâ Belksiri, sans que les policiers affectés au barrage ne parviennent à l'arrêter, affirme le quotidien. Et d'ajouter que le chef de la brigade de Lalla mimouna a essayé de le poursuivre à bord d'une autre voiture. Mais, manque de chance, une panne sèche l'a obligé à s'arrêter net à l'entrée de Sidi Slimane.

Al Akhbar précise que le gendarme victime du vol a déposé plainte auprès des services de police à Souk Larbaâ et qu'une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent. Le journal avance de même que, d'après des informations dont il ne précise pas la source, le gendarme a été suivi de près pendant plusieurs heures avant de se faire voler son véhicule.Ce vol de voiture, assorti d'un enlèvement vu qu'une jeune fille était à bord, vient s'ajouter à la liste des crimes que connaît la ville, rapporte Al Akhbar qui souligne que la criminalité, à Souk Larbaâ, a atteint des records ces derniers temps. Une situation que des associations s'apprêtent à dénoncer en organisant un sit-in de protestation contre l'insécurité qui sévit dans leur ville.

Par Fatima Moho
Le 05/06/2015 à 04h12