Les gendarmes dégainent pour arrêter un criminel notoire

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Revue de presseKiosque360. Les gendarmes de la région de Settat ont dû recourir à leurs armes pour arrêter un criminel qui fait l’objet d'une quarantaine de mandats de recherche.

Le 28/07/2014 à 07h12

Les gendarmes relevant de Berrechid et El Gara (région de Settat) ont dû titer des balles en caoutchouc pour mettre la main sur un criminel notoire recherché depuis longtemps au niveau national. Al Massae, dans son édition datée du 28 et 29 juillet, nous informe que ledit criminel faisait l’objet de plus de quarante mandats de recherche émis par la police et la gendarmerie royale de Khouribga, Settat, Berrechid et Skhirat notamment pour coups et blessures, tentative d’homicide, constitution d’une bande criminelle et vol de câbles en cuivre.

Dernière bataille

Les gendarmes ont appris récemment que cet individu dangereux se trouvait dans le quartier Al Baraka au centre d’El Gara où il protégeait un trafiquant de drogue. Il était à bord d’un véhicule tout terrain quand les gendarmes ont essayé de l’appréhender. Mais il ne s’est pas livré sans résistance. Les gendarmes se sont d’abord trouvés dans l’obligation d’user de leurs armes et de tirer des balles caoutchoutées pour éloigner ses complices. Une fois cerné, il a essayé de livrer la dernière bataille en exhibant un sabre face aux éléments de la gendarmerie. Mais, blessé, il a dû se rendre. Une fois passé par les urgences pour y recevoir les premiers soins nécessaires, il a été embarqué vers la brigade de la gendarmerie de Berrechid.

Al Akhbar, qui s’intéresse à la même affaire dans sa livraison du 28 au 30 juillet, révèle que l’individu interpellé à El Gara a à son actif plusieurs crimes graves. En avril 2013, affirme le journal, il a attaqué un gendarme à l’aide d’un sabre et lui a sectionné la main au niveau du poignet. Et ses méfaits ne se sont pas arrêtés pas à ce stade. ll y a deux ans, le prévenu était parmi les membres d’un groupe d’individus qui avaient pris d’assaut la brigade de la gendarmerie d’El Gara. Leur attaque s’était soldée par des agressions contre les gendarmes et des dégâts matériels portés à plusieurs véhicules. A se demander comment un individu aussi dangereux a pu rester si longtemps libre de ses mouvements. 

Par Fatima Moho
Le 28/07/2014 à 07h12