Marrakech: 900.000 DH en devises portés disparus dans une agence bancaire

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Revue de presseKiosque360. Le vol d’un importante somme en devises, volatilisée d’une agence bancaire à Marrakech, fait actuellement l’objet d’une minutieuse enquête des services de sécurité locaux. Si aucune effraction n’a été enregistrée sur place, de forts soupçons pèsent sur le personnel de l’agence.

Le 12/02/2016 à 23h50

Une équipe de la brigade des crimes financiers relevant de la police judiciaire de Marrakech, et de la police scientifique et technique, a débarqué tôt dans la matinée de mercredi dernier dans une agence bancaire sise au Boulevard Mohammed V, au quartier Gueliz de Marrakech.

Selon le quotidien Al Massae de ce week-end du 13 -14 février, cette intervention des services spécialisés de la police survient suite à la disparition d’une importante somme en devises, de l’intérieur même de l’agence bancaire. Cette somme, entièrement libellée en devises, porte sur la contre-valeur de quelque 900.000 dirhams.

Selon les sources d’Al Massae, l’enquête préliminaire, après avoir déterminé que cet argent provient d’un dépôt initié par un étranger résidant à Marrakech, a conclu qu’au moins plus de deux personnes sont impliquées dans ce vol.

Le personnel ainsi que les responsables de l’agence ont été interrogés par la police pour déceler une éventuelle implication venant de l’intérieur même de l’agence. De même, les proches de l’étranger propriétaire de ces devises ont été entendus par les enquêteurs, au cas où il y aurait une complicité entre eux et un quelconque agent de la banque.

Une autre piste est actuellement suivie par la police. Celle d’un cadre de la banque où a eu lieu le vol, et sur lequel pèsent de sérieux soupçons de la part de ses collègues. Ce dernier serait en voyage en dehors du Maroc. Mais les enquêteurs, sans écarter totalement cette possibilité, ne la privilégient pas pour autant en estimant, vu les moyens de contrôle aux frontières, que l’argent n’a pas quitté le territoire.

Encore faut-il, pour retrouver tout ce magot, mettre la main sur celui qui l’a dérobé.

Par Mohamed Sidi Bewah
Le 12/02/2016 à 23h50