RAM: Panique sur le tarmac

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Pour son vol Casablanca-Bruxelles, prévu ce matin à 8h35, la Royal Air Maroc a affrété un appareil auprès de la compagnie espagnole propriétaire de l’avion qui s’est crashé au nord du Mali. Huit passagers ont refusé d’embarquer.

Le 19/08/2014 à 09h42

Huit passagers du vol Royal Air Maroc reliant Casablanca-Bruxelles ont refusé d’embarquer, ce matin, dans l’appareil devant assurer ce vol. Et pour cause, l’avion en question a été affrété auprès de la compagnie espagnole Swift Air, devenue célèbre après le crash au nord du Mali, début août, d’un de ses appareils affrété par Air Algérie. "Il s’agit quasiment du même genre d’appareil. Il est immatriculé MD-81/82/83 et piloté par un commandant espagnol", nous assure un témoin. Une dizaine de passagers n’ont pas accepté de prendre place dans l’avion, protestant avec véhémence sur le tarmac au point qu’il a fallu l’intervention des gendarmes.

Le décollage prévu à 8h35 a été retardé. A l’heure de l’écriture de ses lignes, les bagages des huit passagers (sur 163 enregistrés sur ce vol), protestataires ont été débarqués, les portes de l’appareil sont fermés et l’avion ne devrait pas tarder à prendre son envol. Contactée par Le360, une source autorisée au sein de la RAM nous confirme l’incident. "C’est vrai qu’il y a des passagers qui font l’amalgame entre l’incident aérien survenu au nord du Mali et la flotte de Swift Air. Une compagnie sérieuse qui affrète des appareils à des organisations internationales et qui détient toutes les certifications nécessaires". Et d’ajouter : "De toute manière, notre contrat de location avec cette compagnie espagnole arrive à terme à la fin du mois d’août".

Par Fahd Iraqi
Le 19/08/2014 à 09h42