Ramadan: Une journée sanglante à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. Enlèvement, tentative de viol et actes d'une extrême violence... le troisième jour du mois sacré a été particulièrement sanglant à Casablanca.

Le 03/07/2014 à 02h15

Les services de police de Casablanca avaient du pain sur la planche, mardi 1e juillet, qui a coïncidé avec le troisième jour du Ramadan. Une forte mobilisation a été nécessaire pour mettre fin à la terreur et aux troubles semés ici et là par des criminels. En plein quartier résidentiel du Maârif, une jeune fille mineure a été enlevée après avoir quitté la mosquée où elle accomplissait la prière des "tarawihs", par trois individus à bord d'une voiture, selon Al Massae daté de ce jeudi 3 juillet. Les trois ravisseurs encagoulés ont violenté et obligé la jeune fille à monter dans le véhicule. Ils ont essayé ensuite de la violer, mais ses cris et sa résistance ont eu raison de leurs désirs pervers. En désespoir de cause, ils lui ont arraché la chaine en or qui ornait son cou, avant de la pousser hors de la voiture.

Une autre jeune fille, ajoute le même quotidien, a été pour sa part agressée à l'intérieur de sa maison par un individu entré de force chez elle. L'assaillant a asséné plusieurs coups de couteau à la jeune femme avant de se poignarder lui-même. Il a été évacué aux urgences de l'hôpital Ibn Rochd avec l'arme encore à l'intérieur des viscères qu'il a transpercées. Le criminel a été miraculeusement sauvé. Idem pour la victime qui aurait fait les frais d'un règlement de compte, selon Al Massae.

A Derb Ghallef , rapporte encore Al Massae, un criminel a sauvagement attaqué un individu avec une arme blanche l'amputant d'une main. Le frère de la victime a alerté la police affirmant que son frère a fait l'objet d'une attaque de la part d'un voisin du quartier. Les enquêteurs se sont déplacés sur les lieux du crime avant de se mobiliser pour arrêter l'accusé. Alors que le mois sacré du Ramadan est sensé être un mois de piété, des individus chauffés à blanc sont capables du pire pour un oui ou pour un non. Des personnes qui ignorent tout de la moralité derrière ce mois sacré et qui ne se privent absolument de rien à part boire et manger.

Par Fatima Moho
Le 03/07/2014 à 02h15