Salé: quand un vol de bétail cache un viol!

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Revue de presseKiosque360. Arrêté pour vol de bétail juste avant l’Aid El Kébir, le membre d’une bande criminelle a avoué avoir violé l’une des victimes qu’il avait détroussées. L’affaire est examinée par la Cour d’appel de Rabat.

Le 04/10/2015 à 23h54

L’affaire remonte à quelques jours avant l’Aid el Kébir et a eu lieu à Shoul, dans les environs de Salé. Alerté par le comportement suspect de quatre individus se déplaçant à bord de deux triporteurs, le commandant de la brigade locale de la gendarmerie a décidé de mettre les quatre lascars sous étroite surveillance. Selon Assabah, dans son édition datée de ce lundi 5 octobre, les gendarmes ont arrêté les voleurs de bétail au moment où ils s’apprêtaient à passer à l’acte: ils planifiaient en effet de s’emparer d’ovins et de bovins placés dans une étable de la région avec dans l’idée de les vendre le lendemain, pour les besoins de la Fête du sacrifice. Le premier prévenu a été arrêté sur place. Les jours suivants, ses complices ont été interpellés à Shoul et dans le quartier Sidi Moussa, à Salé. Mais le plus impressionnant, dans toute cette histoire, est que le vol de bétail cachait une affaire de viol. Dans ses aveux, l’un des individus interpellés a en effet admis avoir violé une jeune femme habitant un douar de la région, et ce après l’avoir détroussée. Les gendarmes ont donc convoqué de nouveau la jeune femme qui a confirmé avoir été violée et affirmé n’avoir déclaré que le vol par peur des mauvaises langues.

Les triporteurs de la terreurLes deux triporteurs qui servaient aux quatre individus ont été saisis par les gendarmes, en attendant la fin de l’instruction et l’issue du procès. D’autant que, dans la législation marocaine, commettre un délit avec l’aide d’un engin à moteur est une circonstance aggravante. Ce qui nous renvoie à tout le mal que le pays pourrait éviter en menant à bien l’opération d’immatriculation des triporteurs et des deux roues en général. Car, en plus de devenir une source de nuisances sur nos routes, les triporteurs sont aussi devenus une véritable arme pour certains criminels. 

Par Abdeladim Lyoussi
Le 04/10/2015 à 23h54