Scandale à Témara: Des têtes vont tomber!

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Revue de presseKiosque 360. La BNPJ interroge actuellement un ex-Gouverneur et un Pacha dont le nom a été évoqué par un baron de la drogue recherché par Interpol. L’affaire risque de faire tomber plusieurs têtes.

Le 05/06/2015 à 01h05

Al Massae, sur la foi d’informations émanant de sources sûres, indique sur sa Une du 5 juin courant qu’une grosse affaire d’usurpation de terres guichs de la tribu des Ouddayas a éclaté après les déclarations d’un trafiquant de drogue recherché à l’international. Al Massae révèle ainsi que le Cabinet royal et le Chef du gouvernement ont reçu un courrier top secret à ce propos. La même source rapporte que l’association des guichs a publié un communiqué demandant l’arrêt des projets en cours de réalisation dans la préfecture de Témara, et ce jusqu’à ce que les dysfonctionnements fonciers que la région a connus au cours des années 90 soient solutionnés. De même, l’association demande une intervention royale.

Les sources du quotidien affirment que les investigations menées actuellement risquent de lever le voile sur des lobbies immobiliers qui se sont accaparés les terres de la tribu. L’enquête risque également de compromettre d’anciens agents d’autorité et des responsables. Ces derniers seront interpellés sur un projet immobilier qui s’étend, à proximité de la forêt de Témara, sur 82 hectares et comprend 2.000 bidonvilles.

Une terre spoliéeSelon les données recueillies par Al Massae, il existe bel et bien une liste d’ayants droit, restée néanmoins complètement ignorée. Mieux encore, plusieurs personnes, dont certaines se sont dites porteuses de lettres royales, ont bénéficié de logements. Mohamed Hawas, président de l’Association représentant la Tribu guich d’Ouled Jarrar, déplore ainsi les graves dysfonctionnements de ce projet. Non seulement les ayants droit n’ont à ce jour bénéficié d’aucun logement, mais, de plus, confie-t-il, des personnes influentes et des inconnus ont obtenu des lots de terrain en corrompant les responsables chargés du dossier. Aujourd’hui, l’assiette foncière tribale est épuisée, alors que 90% des ayants droit attendent que justice soit faite.

Par Amine Haddadi
Le 05/06/2015 à 01h05