Youssef Amrani plaide pour une coopération Sud-Sud renforcée

Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud.

Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud. . DR

Dans son intervention au forum "The Atlantic Dialogues", organisé à Marrakech, Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet royal, a indiqué qu'"il ne peut y avoir de coopération Nord-Sud efficiente sans une coopération Sud-Sud agissante".

Le 25/10/2014 à 12h28

La pertinence des choix politiques et économiques initiés par le roi Mohammed VI et le positionnement du Maroc notamment en Afrique ont été salués à Marrakech, lors de la 3e édition du forum mondial de "The Atlantic Dialogues" organisée, ce week-end, par l'OCP à Marrakech. Plusieurs intervenants de marque parmi lesquels Youssef Amrani, chargé de mission au Cabinet royal, ont mis en exergue les différents chantiers structurants lancés par le Maroc, reconnaissant le rôle primordial que joue le royaume sur la scène internationale notamment en Afrique et au Proche-Orient. Devant une salle archi-comble, l'ancien ministre délégué aux Affaires étrangères a rappelé que "le Maroc a su, grâce à la vision clairvoyante de Sa Majesté le roi Mohammed VI, développer une politique internationale ambitieuse qui vient conforter la dynamique endogène du pays".

Youssef Amrani a plaidé entre autres pour une coopération sud-sud renforcée. Le royaume, a-t-il estimé, "est convaincu que dans le cadre d’une mondialisation rénovée, il ne peut y avoir de coopération Nord-Sud efficiente sans une coopération Sud-Sud agissante". "Dorénavant, a poursuivi ce diplomate chevronné, les défis sont partagés et les risques mutualisés. Il convient d’y apporter des réponses concertées, cohérentes et globales".

Amrani a conclu son intervention en mettent en avant les différents problèmes auxquels font face l'Afrique et l'Amérique du Sud, qui partagent les "mêmes défis". "Aujourd’hui la façade atlantique africaine est d’autant plus menacée qu’elle se trouve démunie face aux périls qui la guettent", selon Amrani. Et d'ajouter: "La piraterie fragilise ses côtes, notamment dans le pourtour du Golfe de Guinée, les trafics de drogue affaiblissent plusieurs Etats d’Afrique de l’Ouest, les trafics d’armes et d’êtres humains qui gangrènent le Sahel s’exportent désormais aux portes des pays du Nord, et enfin Ebola, qui n’a pas été suffisamment combattu à temps dans son foyer d’origine, est devenu une menace planétaire !".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 25/10/2014 à 12h28