FRMF : A nouveau président, nouveaux statuts

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La presse s'étonne de la décision de Ali Fassi Fihri de se retirer de la course pour un deuxième mandat à la tête de la fédération de football.

Le 20/07/2013 à 00h18, mis à jour le 20/07/2013 à 00h54

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) fait la Une de la presse de cette fin de semaine. Cette fois-ci, c’est le "départ" de Ali Fassi Fihri qui retient l’attention des journaux datés de ce samedi 20 juillet. Il faut dire que, comme le rappelle Al Ahdath Al Maghribiya, "tout était prêt pour tenir l’assemblée générale prévue vendredi, notamment l'élection de Fassi Fihri à la tête de la fédération pour un deuxième mandat". C’était vrai, du moins jusqu’à la nuit du jeudi, poursuit le quotidien. En effet, selon le journal, à la veille de la tenue de l'assemblée, les membres de la fédération et les responsables du ministère de la Jeunesse et des sports étaient convaincus de pouvoir trouver un terrain d'entente à propos des nouveaux statuts de la fédération.

A ce sujet, L’Opinion précise que "le projet des nouveaux statuts n’était pas conforme au texte de la loi 30-09 sur l’éduction physique et le sport et les statuts-types des fédérations sportives qui en découlent édictés par le ministère". Impossible donc dans de telles conditions de tenir ladite assemblée qui devrait justement porter sur le nouveau règlement de la fédération.

En attendant l'assemblée

Au-delà du report de l’assemblée générale, c’est surtout le départ de Fassi Fihri qui interpelle le quotidien. Le journal ne cache pas son étonnement quant au retrait de la candidature du président pour un deuxième mandat. Toujours dans le même registre, Assabah estime que la guerre entre Fassi Fihri et Mohamed Ouzzine, ministre de tutelle, a franchi un nouveau tournant. La tension est telle que les clubs ont même menacé de faire intervenir la FIFA afin de mettre fin aux interventions de Ouzzine dans les affaires de la fédération. Toujoures est-il, l’équipe de Fihri Fihri continuera de travailler "normalement" en attendant l’élection d’un nouveau président. Même son de cloche sur les colonnes de Al Khabar qui cite des responsables au sein de la fédération. Selon ces derniers, "le travail se poursuivra en dépit du départ de Fassi Fihri, et ce jusqu’à la tenue de la prochaine assemblée générale".

Néanmoins, selon Libération, la crainte actuelle de la scène footballistique nationale est de voir trainer encore la validation des nouveaux statuts, qui devrait normalement permettre à la fédération de franchir un nouveau cap. Si le départ de Fassi Fihri signifie pour beaucoup le début d’une nouvelle ére pour la fédération, il reste beaucoup à faire. La promotion du football n'est pas seulment l'affaire d'un président d'une fédération, mais de l'ensemble des acteurs impliqués de près ou de loin par le développement de cette discpline sportive populaire.

Par Sophia Akhmisse
Le 20/07/2013 à 00h18, mis à jour le 20/07/2013 à 00h54