COP21: l’Afrique de l’Ouest harmonise ses positions à Dakar

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Revue de presseUn accord qui respecte le principe des responsabilités communes. C’est ce que veulent les Etats de la CEDEAO qui se sont réunis à Dakar pour harmoniser leurs positions en vue de la conférence de Paris sur le climat.

Le 11/11/2015 à 17h01

Les ministres de l’Environnement des Etats membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS viennent de se réunir dans la capitale sénégalaise pour harmoniser leurs positions en vue de la Conférence des parties (COP21) de Paris sur le climat, nous informe «Le Soleil» dans sa livraison du mardi 10 novembre. Dans une déclaration dite de Dakar, ils ont adopté une position commune fédérant l’ensemble des parties et reflétant les priorités des Etats de la sous-région.

La nature juridique de l’accord, les Contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN), le transfert de technologies et le renforcement des capacités, le financement, l’atténuation, l’adaptation, les pertes et dommages sont quelques unes des priorités des Etats Ouest-africains, nous dit le journal.

Selon Abdoulaye Bibi Baldé, le ministre sénégalais de l’Environnement et du développement durable, le financement sera l'une des clés de l’accord. «Malgré la promesse des pays développés lors de la conférence de Copenhague en 2009 de mettre 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement, ce montant demeure insuffisant au regard des besoins énormes des pays en développement qui sont évalués à 500 milliards de dollars environ», indique Baldé.

La transparence dans la comptabilité des ressources dites climatiques et leur disponibilité sont des questions qui méritent d’être considérées dans l’accord de Paris qui se veut durable, ajoute-t-il. L’autre aspect souligné par le ministre sénégalais, c’est l’opportunité pour les pays africains, à travers les négociations climatiques, d’accélérer l’accès à l’énergie pour tous, via les énergies renouvelables, d’autant que deux Africains sur trois, soit 621 millions de personnes, n’ont pas accès à l’électricité, selon le rapport 2015 sur les progrès en Afrique en matière d’énergie.

Par Moussa Diop
Le 11/11/2015 à 17h01