DGSN: Hammouchi offre de nouvelles voitures à la police

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST, fait de la moralisation de la fonction de police une priorité absolue.

Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST, fait de la moralisation de la fonction de police une priorité absolue. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, veut renouveler le parc automobile de la police, déjà trop vieux et peu reluisant pour assurer l’efficacité escomptée.

Le 28/08/2015 à 20h46

Après la valse de mouvements au sein du corps policier, sa mise à niveau et la moralisation de la fonction de police, le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, s’attaque à la vétusté du parc automobile. «Adieu Al wachma», titre Assabah, dans son édition de ce weekend (29-30 août).

«L’état du parc automobile de la DGSN n’est pas reluisant», relève le quotidien, faisant état du vieillissement des engins motorisés des policiers, plus connus sous l’appelation « Al wachma » ou plus encore «larafe» (La Rafle). 

Assabah, qui révèle la mise en circulation de ces nouveaux engins dans les prochains jours, évoque un changement au niveau de leur logo de manière à leur donner plus de visibilité dans l’espace public.

«La DGSN a acquis des centaines de nouvelles voitures qui entreront bientôt en service», dévoile le quotidien, indiquant que le but de cette opération consiste à optimiser les prestations de la police au profit de la population.

Cette initiative serait intervenue, relève la même source, après que le nouveau Directeur général de la sûreté nationale, nommé à la mi-mai 2015 par le roi Mohammed VI, ait détecté de dangereux dysfonctionnements touchant le parc automobile de la police.

«Le vieillissement des véhicules de la DGSN a un véritable impact sur l’image de marque de l’institution policière», explique le quotidien.

Or, c’est cette image-building que le nouveau patron de la DGSN veut restaurer. Il est déplorable que les gardiens de la paix se voient obligés parfois d’annuler leurs opérations du fait des pannes à répétition de leurs engins motorisés.

L’image de ces engins déglingués ne sera ainsi plus qu’un mauvais lointain souvenir, estime Assabah, évoquant par la même occasion un renouvellement des motos de la police dont l’efficacité dissuasive n’est pas à démontrer.

En somme, une initiative à saluer avec d’autant plus d’énergie qu’il s’agit pour la nouvelle direction de la sûreté nationale d’offrir aux fonctionnaires de la police les moyens nécessaires pour s’acquitter convenablement de leurs obligations de résultat.

Par Ziad Alami
Le 28/08/2015 à 20h46