Elections: le PJD met en garde contre la corruption

Abdelilah Benkirane, lors de la présentation du programme électoral de son parti, mardi 28 juillet 2016 à Rabat.

Abdelilah Benkirane, lors de la présentation du programme électoral de son parti, mardi 28 juillet 2016 à Rabat. . DR

Lors de la présentation du programme électoral du parti de la Lampe, ce mardi 28 juillet à Rabat, Abdelilah Benkirane a mis en garde contre la corruption dans les prochaines élections et la mauvaise gestion des deniers publics.

Le 29/07/2015 à 09h21

Le PJD part en course fort de 20.000 candidats et va couvrir 70 à 80% du territoire. "La transparence dans la gestion des communes est l'épine dorsale de la politique communale du PJD", a affirmé le Chef de gouvernement."Le candidat qui veut se remplir les poches à travers les élections, croyez moi cet homme n'apportera rien de positif à sa commune", a déclaré le numéro 1 du PJD, ponctuant son intervention de plusieurs anecdotes liées à la corruption.

Le programme électoral du PJD est basé sur 250 mesures et 4 axes principaux autour du thème: "De fortes collectivités territoriales pour gagner le défi du développement".

Les quatre axes de cette feuille de route sont la régionalisation avancée, la mobilisation des ressources humaines et financières, la consolidation des services de proximité et le développement du monde rural et des villes.

"La femme PJDiste aura une place importante dans la gestion des communes", a indiqué Benkirane.

La couverture électorale du PJD à travers le territoire est "énorme et formidable", a assuré le Chef de gouvernement rappelant qu'en 2003 son parti n'avait pu élire que 600 conseillers municipaux sur 1.500 candidats. "Nous allons couvrir les grandes villes et les grandes régions". Benkirane s'est par ailleurs déclaré convaincu que les prochaines élections seront marquées du "sceau de la transparence et de l'honnêteté".

En réponse à des questions, le patron du PJD a critiqué ses homologues du PAM et de l'Istiqlal, Mustapha Bakkoury et Hamid Chabat. Le premier pour avoir rejeté toute possibilité d'alliance et le deuxième pour avoir émis des doutes sur l'honnêteté du scrutin. "Bakkoury est un type aimable mais un profane politiquement. On l'a poussé à s'exprimer ainsi. Dorénavant, je ne me tairai plus à son égard. Quand à Chabat, le phénomène du siècle, il critique tout en travaillant pour les élections", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/07/2015 à 09h21