L'audience royale accordée à John Kerry se précise

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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry devrait être reçu par le roi Mohammed VI lors de sa visite au Maroc les 11 et 12 novembre prochain, a appris dimanche Le360 de sources concordantes.

Le 03/11/2013 à 16h14

"A chaque fois qu'un hôte de marque visite le Maroc, le souverain le reçoit pour des discussions visant l'approfondissement d'un partenariat bilatéral", affirment des sources rappellant que le Maroc et les Etats-Unis ont des divergences de vues sur un ensemble de questions d'intérêt commun, notamment sur la région du Sahara. A Rabat, le haut responsable américain doit co-présider avec son homologue marocain, Salaheddine Mezouar, la 2ème session du Dialogue stratégique Maroc-USA lancée en septembre 2012.

La prochaine visite au Maroc du chef de la diplomatie américaine, John Kerry, et le Dialogue stratégique Maroc-Etats Unis, mettent en avant le partenariat “séculaire et spécial” unissant les Etats Unis et le Royaume, a indiqué jeudi la Porte-parole du Département d’Etat, Jen Psaki. "Ce Dialogue stratégique met en exergue notre étroite et pérenne coopération avec le Maroc", a souligné Mme Psaki. Le sahara, la première cause nationale pour laquelle l'ensemble des 36 millions de Marocains sont mobilisés, sera au centre des entretiens des responsables marocains avec John Kerry, selon les sources marocaines. Le Maroc, puissance régionale, est un allié "stratégique" des USA, et il n'est plus à démontrer ses efforts en matière de consolidation de la sécurité et de la stabilité dans la région, souligne-t-on.

Rabat joue un rôle important au Maghreb avec "les excellentes relations qu'il détient avec la Libye et la Tunisie" ainsi que dans la pacification du Sahel où d'énormes trafics notamment d'armes et d'être humains proviennent des pays du nord limitrophes de ce pays, dont l'Algérie, selon des témoignages d'experts étrangers. Le haut responsable américain arrivera d'Alger où le président algérien Abdelaziz Boutelflika est souffrant et où les incertitudes frappant le pouvoir s'accentuent. Le regain de tension provoqué par Alger semble d'ailleur vouloir détourner l'attention des Algériens de la crise politique et sociale qui secoue leur pays.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 03/11/2013 à 16h14